Le débat sur la modification du code civil et de la modification de l’utilité sociale de l’entreprise se poursuit. Faut il change l’ADN même de l’entreprise pour espérer une évolution des mentalités vers plus de responsabilité sociale et environnementale des entreprises ? Après avoir reposé les bases du problème, deux professeurs spécialisés dans les questions de stratégie d’entreprise proposent une alternative ingénieuse. Dans leur tribune qui a été publiée en partie par Le Monde et en intégralité par The Conversation , ils avancent l’idée d’un comité de parties prenantes au sein du conseil d’administration des sociétés cotées.
« Ce comité qui pourrait porter le nom de comité des parties prenantes spécifiques serait composé d’administrateurs nommés par les actionnaires. Il aurait une mission essentielle : s’assurer que les parties prenantes qui réalisent des investissements spécifiques, essentiels à la pérennité de l’entreprise, et qui supportent des risques sont bien prises en compte par les dirigeants dans la formulation de la stratégie » écrivent Xavier Hollandts (Kedge Business School) et Bertrand Valiorgue (Université de Clermont Ferrand). « À l’image du comité des risques qui aident les administrateurs à cartographier les principaux points d’attention sur lesquels les dirigeants doivent être vigilants, le comité des parties prenantes spécifiques indiquerait les acteurs auprès desquels les dirigeants de l’entreprise doivent formuler des réponses adaptées compte tenu des risques qu’ils prennent ou des externalités qu’ils supportent » précisent-ils.
Plus réaliste qu’une modification du Code civil qui va rencontrer de sérieuses oppositions, l’idée semble judicieuse parce qu’elle tient compte du fonctionnement stratégique de l’entreprise. « Ce comité des parties prenantes serait placé sous la responsabilité du président du conseil d’administration et il serait animé par des administrateurs nommés par l’assemblée générale des actionnaires. Ces administrateurs pourraient s’adjoindre les expertises et analyses de personnalités externes qui les aideraient dans leur mission principale qui consisterait à s’assurer et contrôler que les dirigeants de l’entreprise respectent les attentes des investisseurs spécifiques et mettent en place les démarches nécessaires pour sécuriser ces parties prenantes. Il n’est pas souhaitable selon nous que ce comité soit extérieur au conseil d’administration comme certains peuvent le proposer » ajoutent les auteurs.
Lire le texte en intégralité sur le site The Conversation
« Ce comité qui pourrait porter le nom de comité des parties prenantes spécifiques serait composé d’administrateurs nommés par les actionnaires. Il aurait une mission essentielle : s’assurer que les parties prenantes qui réalisent des investissements spécifiques, essentiels à la pérennité de l’entreprise, et qui supportent des risques sont bien prises en compte par les dirigeants dans la formulation de la stratégie » écrivent Xavier Hollandts (Kedge Business School) et Bertrand Valiorgue (Université de Clermont Ferrand). « À l’image du comité des risques qui aident les administrateurs à cartographier les principaux points d’attention sur lesquels les dirigeants doivent être vigilants, le comité des parties prenantes spécifiques indiquerait les acteurs auprès desquels les dirigeants de l’entreprise doivent formuler des réponses adaptées compte tenu des risques qu’ils prennent ou des externalités qu’ils supportent » précisent-ils.
Plus réaliste qu’une modification du Code civil qui va rencontrer de sérieuses oppositions, l’idée semble judicieuse parce qu’elle tient compte du fonctionnement stratégique de l’entreprise. « Ce comité des parties prenantes serait placé sous la responsabilité du président du conseil d’administration et il serait animé par des administrateurs nommés par l’assemblée générale des actionnaires. Ces administrateurs pourraient s’adjoindre les expertises et analyses de personnalités externes qui les aideraient dans leur mission principale qui consisterait à s’assurer et contrôler que les dirigeants de l’entreprise respectent les attentes des investisseurs spécifiques et mettent en place les démarches nécessaires pour sécuriser ces parties prenantes. Il n’est pas souhaitable selon nous que ce comité soit extérieur au conseil d’administration comme certains peuvent le proposer » ajoutent les auteurs.
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