Le réchauffement climatique amène dans son sillage des menaces d’insécurité alimentaire. La lutte contre la faim dans le monde est une des batailles les plus encourageantes du XXIème siècle. Par pessimisme ou habitude, nous avons trop souvent oublié de rappeler que depuis le la fin du XXème et le début des années 2000, de moins en moins de personnes meurent de faim. Et si le sujet revient sur le devant de la scène, c’est finalement parce que les progrès accomplis sont en danger. Un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et la culture (FAO) estime en effet que la « variabilité du climat » pourrait devenir une des premières causes de sous-nutrition dans les prochaines années.
Daté du 11 septembre, ce travail de la FAO montre que pour la troisième année consécutive le nombre de personnes touchés par l’insécurité alimentaire est en augmentation. Une situation inquiétante qui amène à des chiffres équivalents à ceux d’il y a dix ans avec un total de 821 millions de personnes concernées (cotre 804 millions en 2016).
« L’objectif de développement durable (ODD) numéro 2, « faim zéro » à l’horizon 2030, adopté en septembre 2015 par les Nations unies, apparaît donc inatteignable. Au nombre de dix-sept, les ODD visent à assurer un avenir durable pour tous, et concernent l’éducation, la santé, l’agriculture, la lutte contre la pauvreté, l’énergie, l’eau… » commente Le Monde. Et d’ajouter, « Le constat est sans appel. Inondations, sécheresses et tempêtes tropicales sont les risques qui ont le plus d’incidence sur la production alimentaire. Le réchauffement climatique est directement en cause – même si la FAO prend la précaution de préciser que tout ne peut lui être imputé. Il influe sur la variabilité du climat, « qui se manifeste par un début précoce et/ou un raccourcissement de la saison de végétation », accroît l’intensité des événements, y compris les températures extrêmes (chaudes ou froides) et les variations des précipitations, partout dans le monde. »
Daté du 11 septembre, ce travail de la FAO montre que pour la troisième année consécutive le nombre de personnes touchés par l’insécurité alimentaire est en augmentation. Une situation inquiétante qui amène à des chiffres équivalents à ceux d’il y a dix ans avec un total de 821 millions de personnes concernées (cotre 804 millions en 2016).
« L’objectif de développement durable (ODD) numéro 2, « faim zéro » à l’horizon 2030, adopté en septembre 2015 par les Nations unies, apparaît donc inatteignable. Au nombre de dix-sept, les ODD visent à assurer un avenir durable pour tous, et concernent l’éducation, la santé, l’agriculture, la lutte contre la pauvreté, l’énergie, l’eau… » commente Le Monde. Et d’ajouter, « Le constat est sans appel. Inondations, sécheresses et tempêtes tropicales sont les risques qui ont le plus d’incidence sur la production alimentaire. Le réchauffement climatique est directement en cause – même si la FAO prend la précaution de préciser que tout ne peut lui être imputé. Il influe sur la variabilité du climat, « qui se manifeste par un début précoce et/ou un raccourcissement de la saison de végétation », accroît l’intensité des événements, y compris les températures extrêmes (chaudes ou froides) et les variations des précipitations, partout dans le monde. »