Le projet baptisé ADAPT, a été présenté par EDF à l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) le 13 avril dernier. « Ce projet qui s'inscrit dans une perspective de long terme, tant pour les installations actuelles que pour les nouveaux projets, vient en complément du processus de réexamen périodique. Comme l'ASN l'a rappelé le 21 mars dernier devant la commission des finances du Sénat, le changement climatique modifie les aléas climatiques susceptibles d'intervenir sur un site dont l'exploitant doit tenir compte. En matière de sûreté par exemple, l'exploitant doit veiller à ce que la température de l'air ambiant dans les locaux en cas de canicule ne dépasse pas la température maximale admissible des équipements indispensables à la sûreté. Il doit vérifier qu'en cas de sécheresse et d'étiage sévère, les réacteurs disposent en permanence de suffisamment d'eau pour refroidir les combustibles, même en situation d'arrêt. L'exploitant doit également tenir compte du risque de crue et réévaluer les risques de submersion marine pour les sites situés en bord de mer », explique l’autorité de surveillance par communiqué.
Les enjeux climatiques sont ainsi autant un sujet parce qu’ils impliquent une évolution du contexte : « Les niveaux d'aléas auxquels doivent pouvoir faire face les centrales nucléaires sont ainsi réévalués tous les dix ans dans le cadre des réexamens périodiques, en prenant en compte le changement climatique. Ces réévaluations conduisent EDF à renforcer la protection des centrales nucléaires le nécessitant ».
Mais aussi concernant l’impact environnemental des centrales : « Le changement climatique a également des conséquences sur l'empreinte environnementale des centrales nucléaires. En matière d'impact sur le milieu, pour les unités disposant d'un circuit de refroidissement ouvert (sans aéroréfrigérants), la baisse de débit d'un cours d'eau utilisé pour le refroidissement peut conduire à une élévation de la température de l'eau en aval de quelques degrés au-dessus des seuils fixés pour préserver les milieux aquatiques, et peut affecter la dispersion des effluents liquides issus des réacteurs et donc augmenter les concentrations des rejets chimiques et radiologiques dans le milieu. Afin de maîtriser les conséquences sur l'environnement de telles situations, les conditions de rejets des installations sont encadrées par des décisions de l'ASN, propres à chaque centrale nucléaire. »
Les enjeux climatiques sont ainsi autant un sujet parce qu’ils impliquent une évolution du contexte : « Les niveaux d'aléas auxquels doivent pouvoir faire face les centrales nucléaires sont ainsi réévalués tous les dix ans dans le cadre des réexamens périodiques, en prenant en compte le changement climatique. Ces réévaluations conduisent EDF à renforcer la protection des centrales nucléaires le nécessitant ».
Mais aussi concernant l’impact environnemental des centrales : « Le changement climatique a également des conséquences sur l'empreinte environnementale des centrales nucléaires. En matière d'impact sur le milieu, pour les unités disposant d'un circuit de refroidissement ouvert (sans aéroréfrigérants), la baisse de débit d'un cours d'eau utilisé pour le refroidissement peut conduire à une élévation de la température de l'eau en aval de quelques degrés au-dessus des seuils fixés pour préserver les milieux aquatiques, et peut affecter la dispersion des effluents liquides issus des réacteurs et donc augmenter les concentrations des rejets chimiques et radiologiques dans le milieu. Afin de maîtriser les conséquences sur l'environnement de telles situations, les conditions de rejets des installations sont encadrées par des décisions de l'ASN, propres à chaque centrale nucléaire. »