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Il faudra attendre que les pertes, vols et fin de validité fassent leur office pour que les cartes d’identité que nous connaissons depuis les années 1990 disparaissent pour de bon. Mais aujourd’hui, lundi 2 aout, la première étape de cette disparition est franchie. A partir de maintenant, toutes les cartes nationales d’identité délivrées seront sous le nouveau format. « Ce nouveau document, de la taille d’une carte bancaire, remplace la précédente version de la CNI, qui datait de 1995. Il est l’aboutissement d’une harmonisation européenne obligeant chaque Etat membre « à mettre en circulation un nouveau format de cartes d’identité », selon le ministère de l’intérieur, qui vante un document « plus sécurisé, plus pratique et [au] design modernisé ». Le principal objectif, précise-t-il, est d’empêcher la fraude à l’identité, un crime recensé près de 45 000 fois en 2019, selon ses données » plaide Le Monde .
Il ne s’agit pas uniquement d’un changement de format, précise le quotidien : « Outre les informations habituelles (nom de famille, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, taille, nationalité, numéro de la carte), chacun pourra ajouter deux adresses à sa carte, ce qui servira « pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents », selon le ministère. Mais la grande nouveauté de la nouvelle CNI est dans la biométrie, similaire à celle d’un passeport : un datamatrix – semblable à un code-barres, comme le QR code – permettra de vérifier si le document est authentique, et une puce, du même type que celle d’une carte bancaire, stockera les données du titulaire, notamment deux empreintes digitales. »
A l’image des passeports, le principe même du stockage officiel de ces données est accompagné de messages qui se veulent rassurants par le gouvernement. Quitte à rappeler des aspects qui vont d’eux-mêmes : « ce composant électronique ne permet aucune géolocalisation, et ses usages ne sont pas traçables par l’Etat ».
Il ne s’agit pas uniquement d’un changement de format, précise le quotidien : « Outre les informations habituelles (nom de famille, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, taille, nationalité, numéro de la carte), chacun pourra ajouter deux adresses à sa carte, ce qui servira « pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents », selon le ministère. Mais la grande nouveauté de la nouvelle CNI est dans la biométrie, similaire à celle d’un passeport : un datamatrix – semblable à un code-barres, comme le QR code – permettra de vérifier si le document est authentique, et une puce, du même type que celle d’une carte bancaire, stockera les données du titulaire, notamment deux empreintes digitales. »
A l’image des passeports, le principe même du stockage officiel de ces données est accompagné de messages qui se veulent rassurants par le gouvernement. Quitte à rappeler des aspects qui vont d’eux-mêmes : « ce composant électronique ne permet aucune géolocalisation, et ses usages ne sont pas traçables par l’Etat ».