Le quotidien Le Figaro a dévoilé début mai qu’une équipe de scientifiques pourrait révolutionner l’aéronautique avec un carburant vert. Lancé en 2011, ce projet de recherche européen est porté par l’université ETH Zurich, l’Institut de recherche en aéronautique Bauhaus Luftfahrt, l’agence aérospatiale allemande DLR, Shell et Arttic. La Commission européenne a dédié 2,2 millions d’euros pour soutenir les scientifiques.
Déjà synthétisé en laboratoire, le carburant « pourrait permettre aux avions d'avoir un bilan nul pour les émissions de carbone dans l'atmosphère » a expliqué le quotidien français.
Déjà synthétisé en laboratoire, le carburant « pourrait permettre aux avions d'avoir un bilan nul pour les émissions de carbone dans l'atmosphère » a expliqué le quotidien français.
Eau, gaz carbonique et soleil
Pour obtenir un carburant utilisable et propre, les scientifiques utilisent de l’eau, du gaz carbonique et des rayons contrés du soleil. Le Figaro explique ainsi le procédé complexe : « À partir d'un nouveau dispositif de laboratoire, comprenant une vitre en quartz et des équipements capturant les rayons du soleil, les chercheurs ont réussi à décomposer simultanément l'eau et le gaz carbonique (CO2) en un mélange d'hydrogène et de monoxyde de carbone. Il s'agit d'une réaction thermochimique très gourmande en énergie. L'émission des rayons du soleil a été reconstituée en laboratoire à partir d'une source artificielle. Puis, au moyen d'un processus chimique bien connu, appelé Fischer-Tropsch, Shell a converti le gaz synthétique en hydrocarbures. »
Une utilisation commerciale de ce carburant n’est pas encore envisageable, la substance qui a été créée ne pourrait « servir qu'à faire voler un appareil miniature pendant quelques minutes. » Pour l’heure, les participants cherchent à étudier le côté économique du projet en essayant de trouver des solutions pour que ce carburant vert soit rentable.
Encore au stade embryonnaire, notamment sur les questions relatives à la qualité et à la sécurité, le procédé est considéré comme l’un des plus prometteurs pour opérer une transition énergétique dans les airs.
Une utilisation commerciale de ce carburant n’est pas encore envisageable, la substance qui a été créée ne pourrait « servir qu'à faire voler un appareil miniature pendant quelques minutes. » Pour l’heure, les participants cherchent à étudier le côté économique du projet en essayant de trouver des solutions pour que ce carburant vert soit rentable.
Encore au stade embryonnaire, notamment sur les questions relatives à la qualité et à la sécurité, le procédé est considéré comme l’un des plus prometteurs pour opérer une transition énergétique dans les airs.