Ce projet s'inscrit dans la continuité d'une part des expérimentations et réflexions menées depuis le début des années 2000 et plus récemment au sein d'un ancien projet mis en oeuvre par les Ministères en charge de la pêche et de l'écologie, et d'autre part, de manière très concrète, par la mise en oeuvre pour les chalutiers pélagiques de pingers, dont l'efficacité a été démontrée, et d'un effort d'observation conséquent.
Dans un communiqué, l'IFREMER explique que le projet Licado "visera à perfectionner les répulsifs acoustiques pour le chalut pélagique déjà mis en oeuvre par cette flottille." L'objectif est "la mise au point d'un répulsif acoustique directif, plus fiable en termes d'autonomie et doté de nouvelles fonctionnalités."
Grâce à un hydrophone, cet outil pourra détecter les dauphins présents près de la zone en pêche, et ainsi permettre de mesurer son efficacité durant les phases de tests en mer. Il émettra alors des sons répulsifs pour les maintenir à distance. Ce fonctionnement en interaction avec l'environnement permettra de limiter non seulement la « pollution » acoustique mais aussi l'accoutumance potentielle des dauphins à ces sons.
L'objectif est d'améliorer encore l'efficacité du dispositif afin de réduire le plus possible le nombre de prises accidentelles de dauphins communs par les chaluts pélagiques.
En revanche, peu d'études ont porté sur les engins utilisés par les fileyeurs. Ces engins passifs, contrairement au chalut qui est en mouvement, interagissent différemment avec l'espèce. Le projet Licado vise donc à adapter les moyens d'éloignement des dauphins communs pour chaque type d'engin de pêche.
Après des essais en bassin, une première étude en mer sera effectuée à l'automne 2019, pour tester les réactions des bancs de dauphins communs dans le Golfe de Gascogne à l'approche de ces répulsifs acoustiques. Par la suite, lors de trois saisons (de janvier à avril 2020-2021-2022) les répulsifs seront éprouvés en conditions réelles de pêche, pour le chalut pélagique et pour le filet. Des observateurs seront également à bord des bateaux de pêche.
Dans un communiqué, l'IFREMER explique que le projet Licado "visera à perfectionner les répulsifs acoustiques pour le chalut pélagique déjà mis en oeuvre par cette flottille." L'objectif est "la mise au point d'un répulsif acoustique directif, plus fiable en termes d'autonomie et doté de nouvelles fonctionnalités."
Grâce à un hydrophone, cet outil pourra détecter les dauphins présents près de la zone en pêche, et ainsi permettre de mesurer son efficacité durant les phases de tests en mer. Il émettra alors des sons répulsifs pour les maintenir à distance. Ce fonctionnement en interaction avec l'environnement permettra de limiter non seulement la « pollution » acoustique mais aussi l'accoutumance potentielle des dauphins à ces sons.
L'objectif est d'améliorer encore l'efficacité du dispositif afin de réduire le plus possible le nombre de prises accidentelles de dauphins communs par les chaluts pélagiques.
En revanche, peu d'études ont porté sur les engins utilisés par les fileyeurs. Ces engins passifs, contrairement au chalut qui est en mouvement, interagissent différemment avec l'espèce. Le projet Licado vise donc à adapter les moyens d'éloignement des dauphins communs pour chaque type d'engin de pêche.
Après des essais en bassin, une première étude en mer sera effectuée à l'automne 2019, pour tester les réactions des bancs de dauphins communs dans le Golfe de Gascogne à l'approche de ces répulsifs acoustiques. Par la suite, lors de trois saisons (de janvier à avril 2020-2021-2022) les répulsifs seront éprouvés en conditions réelles de pêche, pour le chalut pélagique et pour le filet. Des observateurs seront également à bord des bateaux de pêche.