Le suicide est une question délicate, qui mêle l’intime autant que les conditions de vie. Lorsqu’une personne se donne la mort, l’on cherche naturellement des explications qui ne sont pas toujours évidentes. Depuis quelques années, avec les cas emblématiques de quelques sociétés, la question du lien entre suicide et conditions de travail se pose de manière lancinante. Une interrogation que l’on pourrait résumer ainsi : quel est le degré de responsabilité de l’entreprise ?
C’est le groupe Renault qui remet d’actualité ce sujet. Les syndicats du constructeur ont mis en avant le chiffre minimum de dix suicides et six tentatives ces quatre dernières années. Les organisations représentantes des travailleurs estiment que ces chiffres s’expliquent par l’intensification du travail du fait des suppressions d’emplois. « Les syndicats, qui communiquent aujourd'hui à quelques jours de l'annonce des résultats semestriels du constructeur, dénoncent notamment l'accord de compétitivité signé en 2013, qui a occasionné de nombreux départs et accentué la charge de travail, ainsi que l'abus de postes en intérim. «Depuis 2013, 8000 emplois sur 34.000 ont été supprimés» souligne William Audoux, délégué CGT du site de Cléon, dans la Seine-Maritime, où sont construits les moteurs du groupe. Un site historique qui emploie 5000 personnes, et où sur la seule année 2016, quatre suicides ou tentatives ont été comptabilisés » lit-on dans les colonnes du journal Le Figaro.
La direction de Renault met de son côté en avant des cas particuliers qui ne sont pas liés à un contexte professionnel. En même temps, « Le groupe affirme prendre très au sérieux les cas de suicide touchant les salariés, et a mis en place une politique de prévention des risques à la hauteur des enjeux, notamment avec le plan Cap2020. Renault a effectivement pris certaines initiatives ces dernières années, notamment l'encouragement du télétravail et de nouvelles méthodes de travail pour les cadres » rapporte le journal.
C’est le groupe Renault qui remet d’actualité ce sujet. Les syndicats du constructeur ont mis en avant le chiffre minimum de dix suicides et six tentatives ces quatre dernières années. Les organisations représentantes des travailleurs estiment que ces chiffres s’expliquent par l’intensification du travail du fait des suppressions d’emplois. « Les syndicats, qui communiquent aujourd'hui à quelques jours de l'annonce des résultats semestriels du constructeur, dénoncent notamment l'accord de compétitivité signé en 2013, qui a occasionné de nombreux départs et accentué la charge de travail, ainsi que l'abus de postes en intérim. «Depuis 2013, 8000 emplois sur 34.000 ont été supprimés» souligne William Audoux, délégué CGT du site de Cléon, dans la Seine-Maritime, où sont construits les moteurs du groupe. Un site historique qui emploie 5000 personnes, et où sur la seule année 2016, quatre suicides ou tentatives ont été comptabilisés » lit-on dans les colonnes du journal Le Figaro.
La direction de Renault met de son côté en avant des cas particuliers qui ne sont pas liés à un contexte professionnel. En même temps, « Le groupe affirme prendre très au sérieux les cas de suicide touchant les salariés, et a mis en place une politique de prévention des risques à la hauteur des enjeux, notamment avec le plan Cap2020. Renault a effectivement pris certaines initiatives ces dernières années, notamment l'encouragement du télétravail et de nouvelles méthodes de travail pour les cadres » rapporte le journal.