Dimanche 3 aout, la mairie de Reims a commémoré la Grande Guerre en lâchant 2 000 ballons aux couleurs du drapeau français. Arnaud Robinet, le maire UMP de la ville avait décidé d’ignorer la demande d’annulation de l’association Robin des Bois. Créée il y a dix ans, cette association milite pour que cessent les lâchers de ballons à cause des conséquences de ces derniers sur l’environnement. « En France, un million de ballons s’envole chaque année dans le ciel pour célébrer des causes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises – anniversaires, promotions, appels publics, festivités. Cette manie d’envoyer des déchets dans l’air ne faiblit pas, malgré la somme des informations sur les débris de ballons en latex (caoutchouc transformé) ou en plastique retrouvés en mer ou dans les estomacs d’espèces marines et les nids d’oiseaux » expliquait l’association lors de sa création.
Le président de Robin des Bois, Jacky Bonnemains, cité par le journal La Croix, explique que « Les ballons et fragments de ballons sont dans le top 10 des déchets retrouvés dans les milieux naturels, et en particulier sur le littoral, en compagnie des sacs de plastique, des emballages alimentaires et des jouets ». Par ailleurs, le militant affirme que les baudruches lâchées peuvent être dangereuses pour la circulation aérienne. Le quotidien rapporte ensuite que « en France, tout lâcher de ballons doit faire l’objet d’une déclaration préalable, selon Robin des Bois. Une réglementation qui semble cependant modulée en fonction de la proximité avec un aérodrome ou un aéroport, ou bien en fonction de leur quantité. »
Les fabricants de ballons ont réagi à ces critiques et commercialisent des produits qu’ils affirment biodégradables. Les militants de Robin des Bois affirment cependant que « le terme biodégradable n’a à cette heure aucun caractère normatif ou réglementaire, ou bien intervient au bout d’une très longue durée, causant un préjudice environnemental à court terme », lit-on dans La Croix.
Le président de Robin des Bois, Jacky Bonnemains, cité par le journal La Croix, explique que « Les ballons et fragments de ballons sont dans le top 10 des déchets retrouvés dans les milieux naturels, et en particulier sur le littoral, en compagnie des sacs de plastique, des emballages alimentaires et des jouets ». Par ailleurs, le militant affirme que les baudruches lâchées peuvent être dangereuses pour la circulation aérienne. Le quotidien rapporte ensuite que « en France, tout lâcher de ballons doit faire l’objet d’une déclaration préalable, selon Robin des Bois. Une réglementation qui semble cependant modulée en fonction de la proximité avec un aérodrome ou un aéroport, ou bien en fonction de leur quantité. »
Les fabricants de ballons ont réagi à ces critiques et commercialisent des produits qu’ils affirment biodégradables. Les militants de Robin des Bois affirment cependant que « le terme biodégradable n’a à cette heure aucun caractère normatif ou réglementaire, ou bien intervient au bout d’une très longue durée, causant un préjudice environnemental à court terme », lit-on dans La Croix.