Drôle d’expérience mais qui marque les esprits. Mardi 3 juillet un drone Superman a franchi l’enceinte de la centrale nucléaire du Bugey et s’est écrasé sur un mur. Le tout évidemment dans une zone formellement interdite de survol pour des raisons de sécurité. « Le super héros était téléguidé par des militants et militantes de Greenpeace France. Il a pu survoler la centrale sans être inquiété puis s'est dirigé droit vers le mur de la piscine d'entreposage de combustible usé, bâtiment de la centrale le plus chargé en radioactivité, où il a été volontairement crashé par ses pilotes, sans qu'aucune mesure ne l'en ait empêché» raconte le communiqué de l’ONG.
Quelques minutes après, un avion téléguidé a été utilisé pour la même opération sans problème. Il s’est lui aussi écrasé sur le même mur sans qu’aucune réaction d’EDF ou des autorités ne soit enregistrée par les militants de Greenpeace.
Les plus anti Greenpeace ou les pronucléaires diront qu’il n’y a aucun risque à abimer ce mur d’enceinte. L’argument est petit bras étant donné que le site est interdit de survol. L’expérience ne démontre rien de plus qu’un manque total de surveillance pour faire appliquer des règles que personne ne remet en question. « Aucun des aéronefs de Greenpeace n'a été intercepté. Seuls les « débris » de Superman et de l'avion radiocommandé ont pu être collectés au pied du mur de la piscine d'entreposage de combustible usé. La réalité, mise en lumière par cette action symbolique, n'en est pas moins inquiétante. Le survol et le crash de ce drone ont montré que l'espace aérien n'était pas inviolable. Les piscines d'entreposage de combustible usé, telle que celle visée par ce « Superman » et cet avion, sont très facilement accessibles et extrêmement vulnérables face au risque d'attaques extérieures. Cela a été montré à deux reprises ce matin. Des bâtiments conçus dans les années 1970 » poursuit le communiqué.
Quelques minutes après, un avion téléguidé a été utilisé pour la même opération sans problème. Il s’est lui aussi écrasé sur le même mur sans qu’aucune réaction d’EDF ou des autorités ne soit enregistrée par les militants de Greenpeace.
Les plus anti Greenpeace ou les pronucléaires diront qu’il n’y a aucun risque à abimer ce mur d’enceinte. L’argument est petit bras étant donné que le site est interdit de survol. L’expérience ne démontre rien de plus qu’un manque total de surveillance pour faire appliquer des règles que personne ne remet en question. « Aucun des aéronefs de Greenpeace n'a été intercepté. Seuls les « débris » de Superman et de l'avion radiocommandé ont pu être collectés au pied du mur de la piscine d'entreposage de combustible usé. La réalité, mise en lumière par cette action symbolique, n'en est pas moins inquiétante. Le survol et le crash de ce drone ont montré que l'espace aérien n'était pas inviolable. Les piscines d'entreposage de combustible usé, telle que celle visée par ce « Superman » et cet avion, sont très facilement accessibles et extrêmement vulnérables face au risque d'attaques extérieures. Cela a été montré à deux reprises ce matin. Des bâtiments conçus dans les années 1970 » poursuit le communiqué.