Pas de tromperie ni de volonté de duper le consommateur mais une conséquences de régles sanitaires strictes. « Des oeuf commercialisés dans toute la France sous l'appellation « plein air » seraient en fait de simples œufs d'élevage, le tout en totale légalité. Mais comment cette situation pour le moins incongrue est-elle possible ? Le Parisien , qui a révélé le pot aux roses, explique qu'il s'agirait d'une situation exceptionnelle causée par des directives sanitaires pour lutter contre la grippe aviaire. En effet, pour lutter contre cette épidémie, qui entraîne l'abattage de près d'un million d'animaux dans le Sud-Ouest, les volailles sont confinées depuis septembre dernier. Une manière de limiter la propagation de l'épidémie. « Le consommateur est trompé mais il ne peut pas porter plainte, car c'est une situation exceptionnelle », reconnaît Sylvie Colas, en charge du groupe Grippe aviaire à la Confédération paysanne et éleveuse de volailles bio à nos confrères de Capital » relève Le Point.
On imagine en effet toute la complexité et les coûts supplémentaires pour les producteurs s’ils devaient faire disparaitre la mention de leurs boites pour une mesure temporaire sur laquelle ils n’ont pas de prise. D’autant que la levée des restrictions peut être en alternance. Raison pour laquelle le fait de vendre ces œufs est tout à fait confirme à aux normes légales : « En effet, les règlements européens stipulent que les œufs d'élevage peuvent être commercialisés sous l'appellation « plein air » pour une durée de 16 semaines, et ce même si les animaux ne voient pas la lumière du jour. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a également promulgué une dérogation supplémentaire permettant à ces produits de conserver cette appellation spécifique au-delà du délai prévu par les normes européennes. Une mention devra, cependant, être visible pour informer les consommateurs. »