Conscient de la ligne de crête entre liberté d’expression, d’opinion et les politiques de désinformation, Facebook se défend par des effets d’annonce. Le 13 octobre, le réseau social a ainsi annoncé que les publicités décourageant la vaccination seront interdites. Alors que les fausses informations étaient déjà proscrites, « désormais, si une publicité décourage explicitement une personne de se faire vacciner, Facebook la rejettera. »
Dans ce cas précis des vaccins, toute la question du rôle des réseaux sociaux est centrale. Alors qu’ils n’étaient qu’une plateforme où les expressions engageaient les utilisateurs, l’instrumentalisation croissante par des groupes organisés d’influence en ligne a fait changer les lignes. Et désormais met Facebook en position d’adouber ou rejeter des contenus, étant montré du doigt systématiquement lorsque des messages sont considérés comme de la désinformation. « La « désinformation » sur les vaccins était déjà interdite par les règles de la plate-forme, pour les publicités comme pour les messages « normaux ». Mais définir ce qui relève de la stricte « désinformation » est parfois difficile : en janvier dernier, une enquête de BuzzFeed montrait que de nombreuses publicités antivaccins étaient encore diffusées sur Facebook. La nouvelle règle, plus large, devrait englober de nombreux messages jusqu’alors tolérés dans les publicités du réseau social » résume Le Monde .
Mais les opposants aux vaccins – qui ne sont pas un ensemble homogène – peuvent toujours faire valoir leurs arguments. Et même utiliser Facebook pour critiquer les politiques publiques. Ils ne doivent simplement pas « décourager à la vaccination ».
A l’approche des élections américaines Facebook aura surtout trouvé avec les vaccins le sujet idoine pour assurer de son engagement contre les fausses nouvelles : « Ces dernières semaines, et à l’approche de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre, Facebook a pris toute une série de mesures rares pour interdire des messages sur sa plate-forme. L’entreprise a notamment interdit toute référence au mouvement conspirationniste QAnon, banni les contenus négationnistes dans le monde entier, et pris une série de mesures ciblées autour de la présidentielle américaine pour interdire, notamment, les publicités qui déclareraient un camp vainqueur avant la proclamation des résultats ».
Dans ce cas précis des vaccins, toute la question du rôle des réseaux sociaux est centrale. Alors qu’ils n’étaient qu’une plateforme où les expressions engageaient les utilisateurs, l’instrumentalisation croissante par des groupes organisés d’influence en ligne a fait changer les lignes. Et désormais met Facebook en position d’adouber ou rejeter des contenus, étant montré du doigt systématiquement lorsque des messages sont considérés comme de la désinformation. « La « désinformation » sur les vaccins était déjà interdite par les règles de la plate-forme, pour les publicités comme pour les messages « normaux ». Mais définir ce qui relève de la stricte « désinformation » est parfois difficile : en janvier dernier, une enquête de BuzzFeed montrait que de nombreuses publicités antivaccins étaient encore diffusées sur Facebook. La nouvelle règle, plus large, devrait englober de nombreux messages jusqu’alors tolérés dans les publicités du réseau social » résume Le Monde .
Mais les opposants aux vaccins – qui ne sont pas un ensemble homogène – peuvent toujours faire valoir leurs arguments. Et même utiliser Facebook pour critiquer les politiques publiques. Ils ne doivent simplement pas « décourager à la vaccination ».
A l’approche des élections américaines Facebook aura surtout trouvé avec les vaccins le sujet idoine pour assurer de son engagement contre les fausses nouvelles : « Ces dernières semaines, et à l’approche de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre, Facebook a pris toute une série de mesures rares pour interdire des messages sur sa plate-forme. L’entreprise a notamment interdit toute référence au mouvement conspirationniste QAnon, banni les contenus négationnistes dans le monde entier, et pris une série de mesures ciblées autour de la présidentielle américaine pour interdire, notamment, les publicités qui déclareraient un camp vainqueur avant la proclamation des résultats ».