Faut-il démanteler la centrale Fessenheim ? La plus célèbre des centrales nucléaires françaises fait régulièrement la une des actualités. Les militants anti-nucléaires dénoncent la vétusté de ce site ouvert en 1977. Sa fermeture faisait même partie des promesses de campagne de François Hollande.
En attendant l’ouverture de l’EPR de Flamanville prévue pour 2017, l’Etat et EDF jouent la montre et entretenant l’incertitude autour de Fessenheim. En avril dernier déjà un incident avait entrainé la fermeture et provoqué une polémique.
En attendant l’ouverture de l’EPR de Flamanville prévue pour 2017, l’Etat et EDF jouent la montre et entretenant l’incertitude autour de Fessenheim. En avril dernier déjà un incident avait entrainé la fermeture et provoqué une polémique.
Communication de crise d’EDF
Dimanche 1er mars, les porte-paroles d’EDF, qui gère le site, annoncent que la centrale vient d’être arrêtée. Conscient de l’intérêt que les militants anti-nucléaires portent à ce dossier, l’électricien français a voulu prendre les devants en expliquant que « les équipes sont en train de faire un diagnostic, l'activité de la centrale pourrait redémarrer dans les jours qui viennent. » Affirmant ainsi que l’événement n’aura « « aucune conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel. »
D’après les communicants d’EDF, l’arrêt de la première unité de production a été décidé à cause « d'un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines, hors zone nucléaire. »
Les premiers articles consacrés à cet incident montrent bien qu’il sera difficile pour la compagnie de ne pas réveiller l’inquiétude qui persiste autour de ce site. En témoigne le journal Le Monde qui rappelle que : « Située en zone sismique et inondable, la centrale de Fessenheim est la doyenne des centrales françaises.» France Info de son côté estime qu’il s’agit d’un événement « qui va, une fois de plus, donner du grain à moudre à ceux qui dénoncent la vétusté supposée de la centrale nucléaire de Fessenheim. »
D’après les communicants d’EDF, l’arrêt de la première unité de production a été décidé à cause « d'un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines, hors zone nucléaire. »
Les premiers articles consacrés à cet incident montrent bien qu’il sera difficile pour la compagnie de ne pas réveiller l’inquiétude qui persiste autour de ce site. En témoigne le journal Le Monde qui rappelle que : « Située en zone sismique et inondable, la centrale de Fessenheim est la doyenne des centrales françaises.» France Info de son côté estime qu’il s’agit d’un événement « qui va, une fois de plus, donner du grain à moudre à ceux qui dénoncent la vétusté supposée de la centrale nucléaire de Fessenheim. »