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Addictions et entreprises : le gouvernement saisi la Plateforme RSE

13/06/2018



Dans le cadre de son travail de prévention et de lutte contre les addictions, le gouvernement a fait appel à la Plateforme RSE pour qu’elle réfléchisse aux moyens d’impliquer l’entreprise dans cette cause. Une initiative pertinente qui montre que l’entreprise peut être au cœur des solutions à des problèmes de société.



Creative Commons - Pixabay
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L’entreprise n’est pas uniquement un lieu où se croisent les personnes. Avec les spécificités des collaborations, des hiérarchies professionnelles et la fréquentation de collègues pendant des années, ce qui se passe dans le cadre du travail a forcément des impacts sur la société tout entière. Il semble que cette conception du monde de l’entreprise est de plus en plus acceptée. Ainsi, les pouvoirs publics prennent en compte l’entreprise comme un acteur du changement ou du moins un allié potentiel pour défendre des projets. Dernier exemple en date avec la lutte contre les addictions et la saisie par le gouvernement de la Plateforme RSE. C’est le président de la mission interministérielle de la lutte contre les drogues et les conduites addictives, Nicolas Prisse, qui a signé la lettre de saisie.

Le gouvernement vient en effet d’adresser une lettre à cette instance pour lui demander de lancer un cycle de réflexion sur les addictions pour lui proposer des mesures dans le domaine. « La politique de prévention des conduites addictives menée par le Gouvernement vise à répondre au défi que représentent pour la société française la diffusion très large des substances psychoactives et les risques et dommages induits par leur consommation, tant pour l’individu lui-même que pour les tiers » explique la plateforme sur son site internet. Et d’ajouter, « afin de promouvoir une approche globale de prévention et de réduction des risques, l’engagement des entreprises est déterminant. Il convient d’identifier les leviers favorisant l’implication tant des services de santé au travail que des autres acteurs de l’entreprise, pour sortir de la logique de dépistage et de sanction au profit d’une démarche alliant prévention et accompagnement, individuels et collectifs. Ces initiatives peuvent permettre d’améliorer les conditions de travail et la performance de l’entreprise et relever de sa responsabilité sociétale. »

Parmi les attentes concrètes du gouvernement, les remontées d’initiatives concluantes ou de mesures expérimentées sont demandées. Certaines pourraient être érigées en recommandations ou inclues dans des campagnes de sensibilisation.







1.Posté par annie le 26/01/2019 16:21
si l’alcoolisme au travail est depuis longtemps une préoccupation majeure de sécurité, d’autres addictions, les drogues et les médicaments psychotropes, sont venues s’ajouter aux facteurs importants qui menacent la sécurité des travailleurs, et les consommateurs excessifs de drogues occupant un emploi ne représentent plus un phénomène marginal : les addictions sont devenues un problème de sécurité au travail d’importance croissante : http://www.officiel-prevention.com/sante-hygiene-medecine-du-travail-sst/service-de-sante-au-travail-reglementations/detail_dossier_CHSCT.php?rub=37&ssrub=151&dossid=342

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