Difficile de rester insensible face aux images de raies Manta au milieu de sacs plastiques dans une eau troublée par les déchets. Après des années sur son bateau à observer des zones très polluées, le navigateur Yann Bourgnon a décidé de s’engager. Lui qui ramassait à la main ou récupérait sur son bateau des déchets, a lancé l’association The Sea Cleaners qui visé à déployer des bateaux collecteurs de déchets.
Le principe est ingénieux autant qu’il est simple. En navigant, le bateau fait comme les raies Manta, il filtre et récupère les déchets pour les compacter avec pour principe de « faire le boulot de quelques milliers de raies Manta » dit le navigateur dans une vidéo diffusée par France TV Info. Baptisé Manta, le premier bateau mis au point devrait commencer sa mission en 2023, mais ce n’est que le début.
Yann Bourgnon espère convaincre des pays de s’équiper de ses bateaux pour commencer à nettoyer les zones les plus sales. D’après son expérience, les zones de pollutions sont très concentrées avec notamment des zones très sales près de villes ou aux embouchures de fleuves. « Dans l’eau, les déchets conservent leur forme initiale pendant environ un an. Puis, en fonction de la nature du plastique, ils coulent au fond de la mer ou bien se désagrègent en des centaines de nanoparticules. Au gré des courants, ces dernières finissent par rejoindre les gyres océaniques, formant alors de gigantesques plaques de déchets flottants. C’est le fameux 7e continent de plastique, dont la taille représente six fois celle de la France. Gérer cette pollution plastique est sans doute l’un des plus grands défis environnementaux du xxie siècle » résume un article publié par un site spécialisé de Veolia.
L’objectif est de déployer une centaine de ses bateaux pour qu’ils collectent le plus tôt possible les déchets plastiques les plus lourds tant qu’ils sont à la surface et qu’ils sont encore en gros morceaux.
Le principe est ingénieux autant qu’il est simple. En navigant, le bateau fait comme les raies Manta, il filtre et récupère les déchets pour les compacter avec pour principe de « faire le boulot de quelques milliers de raies Manta » dit le navigateur dans une vidéo diffusée par France TV Info. Baptisé Manta, le premier bateau mis au point devrait commencer sa mission en 2023, mais ce n’est que le début.
Yann Bourgnon espère convaincre des pays de s’équiper de ses bateaux pour commencer à nettoyer les zones les plus sales. D’après son expérience, les zones de pollutions sont très concentrées avec notamment des zones très sales près de villes ou aux embouchures de fleuves. « Dans l’eau, les déchets conservent leur forme initiale pendant environ un an. Puis, en fonction de la nature du plastique, ils coulent au fond de la mer ou bien se désagrègent en des centaines de nanoparticules. Au gré des courants, ces dernières finissent par rejoindre les gyres océaniques, formant alors de gigantesques plaques de déchets flottants. C’est le fameux 7e continent de plastique, dont la taille représente six fois celle de la France. Gérer cette pollution plastique est sans doute l’un des plus grands défis environnementaux du xxie siècle » résume un article publié par un site spécialisé de Veolia.
L’objectif est de déployer une centaine de ses bateaux pour qu’ils collectent le plus tôt possible les déchets plastiques les plus lourds tant qu’ils sont à la surface et qu’ils sont encore en gros morceaux.