A entendre Xi Jinping, les dénonciations des camps ou déportations de Ouighours, de la reprise en main autoritaire de Hong Kong et des menaces pesant sur Taïwan sont de la « répression ». Le président chinois a pris la parole lors d’une session parlementaire dans son pays. Revenant sur ces dossiers et inquiétudes concernant les droits de l’homme en Chine, mais aussi les guerres commerciales ou accusation d’espionnages, le chef d’État a pris une position victimaire. Ses bourreaux ? « Des pays occidentaux, menés par les États-Unis, ont mis en œuvre une politique d’endiguement, d’encerclement et de répression contre la Chine, ce qui a entraîné des défis sans précédent pour le développement de notre pays », a-déclaré le président.
« Le dirigeant de 69 ans, qui s’apprête à obtenir un inédit troisième mandat présidentiel dans quelques jours, s’exprimait devant des membres d’un comité consultatif durant la session parlementaire annuelle. Les relations sino-américaines ont connu une période particulièrement tendue le mois dernier, après qu’un aérostat chinois a été abattu par l’armée américaine car accusé d’espionner des installations militaires américaines. Le président des États-Unis a déclaré à propos du dirigeant chinois que celui-ci doit notamment faire face à « une économie qui ne fonctionne pas très bien » », rapporte Sud Ouest.
Ce discours est prononcé au pire moment. Car la communauté internationale misait beaucoup sur la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken pour aborder tous les sujets brulants. « La Chine et les États-Unis se livrent une bataille féroce pour la fabrication des semi-conducteurs. Au nom d’une menace supposée à sa sécurité nationale, les États-Unis ont multiplié ces derniers mois les sanctions à l’encontre des fabricants de puces chinois, désormais entravés pour s’approvisionner en technologies américaines », explique le quotidien français. Mais la visite du ministre des affaires étrangères américain a été annulée dans la foulée du discours de Xi Jinping.
« Le dirigeant de 69 ans, qui s’apprête à obtenir un inédit troisième mandat présidentiel dans quelques jours, s’exprimait devant des membres d’un comité consultatif durant la session parlementaire annuelle. Les relations sino-américaines ont connu une période particulièrement tendue le mois dernier, après qu’un aérostat chinois a été abattu par l’armée américaine car accusé d’espionner des installations militaires américaines. Le président des États-Unis a déclaré à propos du dirigeant chinois que celui-ci doit notamment faire face à « une économie qui ne fonctionne pas très bien » », rapporte Sud Ouest.
Ce discours est prononcé au pire moment. Car la communauté internationale misait beaucoup sur la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken pour aborder tous les sujets brulants. « La Chine et les États-Unis se livrent une bataille féroce pour la fabrication des semi-conducteurs. Au nom d’une menace supposée à sa sécurité nationale, les États-Unis ont multiplié ces derniers mois les sanctions à l’encontre des fabricants de puces chinois, désormais entravés pour s’approvisionner en technologies américaines », explique le quotidien français. Mais la visite du ministre des affaires étrangères américain a été annulée dans la foulée du discours de Xi Jinping.