Les masques tombent pour Wagner. Après avoir nié l’évidence pendant des années sur son rôle et ses liens avec la Russie, le groupe russe de mercenaires ou des groupes de soutiens multiplient les déclarations chocs. « L’homme qui parle a le visage attaché à une brique par du film plastique. Il a à peine le temps de terminer sa phrase qu’un violent coup de masse s’abat sur sa tempe. Il est ensuite achevé au sol d’un second coup. La vidéo est apparue dimanche 13 novembre sur une chaîne Telegram proche du groupe de mercenaires Wagner. « Le traître a reçu la punition traditionnelle wagnérienne », dit le commentaire. Depuis l’exécution en 2019 d’un déserteur de l’armée syrienne, démembré et brûlé, la masse ressemble presque à une signature pour cette société militaire privée qui a exporté ses méthodes brutales dans le monde entier » rapporte Le Monde . Relatant ainsi la vidéo d’exécution d’un homme qui se présentait dans les médias russes comme un déserteur russe et critique de l’invasion ukrainienne.
La vidéo, qui a beaucoup tourné, est à associer aux déclarations publiques du groupe qui a médiatisé l’inauguration de nouveaux locaux flambants neufs ou les annonces bravaches d’ingérences dans les élections américaines. « Par cette exécution publique, Wagner et son patron, Evgueni Prigojine, montrent aussi que tout leur est permis, y compris sur le sol russe, y compris contre des Russes. M. Prigojine a ainsi clairement revendiqué les faits, dimanche, avec l’ironie glaçante dont il est coutumier : « Il n’a pas trouvé le bonheur en Ukraine et a fini par rencontrer des gens durs mais justes. Ce film devrait s’appeler “une mort de chien pour un chien”. Excellente réalisation, qui se regarde d’un souffle. Aucun animal n’a souffert durant le tournage. » Le comité d’enquête, institution d’ordinaire prompte à déclencher des investigations à tout sujet, n’avait pas réagi, lundi » continue Le Monde.
Le Kremlin n’a pas commenté cette vidéo et a affirmé que ce n’était « pas (leur) affaire ».
La vidéo, qui a beaucoup tourné, est à associer aux déclarations publiques du groupe qui a médiatisé l’inauguration de nouveaux locaux flambants neufs ou les annonces bravaches d’ingérences dans les élections américaines. « Par cette exécution publique, Wagner et son patron, Evgueni Prigojine, montrent aussi que tout leur est permis, y compris sur le sol russe, y compris contre des Russes. M. Prigojine a ainsi clairement revendiqué les faits, dimanche, avec l’ironie glaçante dont il est coutumier : « Il n’a pas trouvé le bonheur en Ukraine et a fini par rencontrer des gens durs mais justes. Ce film devrait s’appeler “une mort de chien pour un chien”. Excellente réalisation, qui se regarde d’un souffle. Aucun animal n’a souffert durant le tournage. » Le comité d’enquête, institution d’ordinaire prompte à déclencher des investigations à tout sujet, n’avait pas réagi, lundi » continue Le Monde.
Le Kremlin n’a pas commenté cette vidéo et a affirmé que ce n’était « pas (leur) affaire ».