L’Ademe a fermé le 31 octobre 2013 son appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour les énergies marines renouvelables (EMR). Le 10 avril, à l’occasion de la Convention internationale des EMR, l’Agence publique a annoncé deux lauréats. Les deux projets hydroliens devraient voir le jour en 2016 au niveau de Paimpol-Bréhat dans les Côtes d’Armor.
L’Ademe investira 11,2 millions d’euros sur les 32 millions nécessaires au total.
L’Ademe investira 11,2 millions d’euros sur les 32 millions nécessaires au total.
Alstom et Vinci à la manœuvre
« Prismer » est le premier projet lauréat de l’AMI. Piloté par le groupe français Alstom, l’Ademe a considéré qu’il était « fiable et à coûts réduits » grâce notamment à « l'utilisation d'un nœud d'interconnexion entre le transformateur sous-marin et plusieurs hydroliennes. » Aux côtés de l’équipementier français on trouve TE Deutsch, Silec Câbles, l'Université Joseph Fourier, Sector, GDF Suez Futures Energies et Jifmar Offshore Services. Le coût total s’élève à 25,1 millions d’euros dont 8 millions pris en charge par l’Ademe.
Le site spécialise Actu-environnement explique ainsi les spécificités de « Prismer » : « Le système électrique sous-marin étudié, construit et testé dans le cadre de ce projet comprend le développement d'un "subsea hub" ayant pour fonction de collecter, de monter en tension et d'exporter l'électricité produite par les hydroliennes via un seul câble d'export relié à terre. Ce "subsea hub" est constitué d'une fondation posée sur le fond marin sur laquelle viendra se fixer une nacelle flottante et détachable comportant les équipements électriques. »
Le deuxième projet est coordonné par une filiale de Vinci, la société Geocean. Cette dernière est associée à Mojo Maritime France pour mener à bien les projets EMR. Baptisé « Pile & Tide », le projet lauréat vis à préparer les fonds marins pour l’installation de « fondations sous-marines. » En effet, d’après l’Ademe, « à ce jour la principale barrière technico-économique à lever pour permettre le déploiement des futures fermes hydroliennes dont les fondations non gravitaires nécessitent d'être fixées au sol. » L’Agence financera 3,2 millions d’euros des 9 millions nécessaires pour la mise en place de « Pile & Tide ».
Le site spécialise Actu-environnement explique ainsi les spécificités de « Prismer » : « Le système électrique sous-marin étudié, construit et testé dans le cadre de ce projet comprend le développement d'un "subsea hub" ayant pour fonction de collecter, de monter en tension et d'exporter l'électricité produite par les hydroliennes via un seul câble d'export relié à terre. Ce "subsea hub" est constitué d'une fondation posée sur le fond marin sur laquelle viendra se fixer une nacelle flottante et détachable comportant les équipements électriques. »
Le deuxième projet est coordonné par une filiale de Vinci, la société Geocean. Cette dernière est associée à Mojo Maritime France pour mener à bien les projets EMR. Baptisé « Pile & Tide », le projet lauréat vis à préparer les fonds marins pour l’installation de « fondations sous-marines. » En effet, d’après l’Ademe, « à ce jour la principale barrière technico-économique à lever pour permettre le déploiement des futures fermes hydroliennes dont les fondations non gravitaires nécessitent d'être fixées au sol. » L’Agence financera 3,2 millions d’euros des 9 millions nécessaires pour la mise en place de « Pile & Tide ».