Celui qui produira des batteries demain sera un maillon stratégique dans l’indépendance stratégique d’un pays. Véhicules et énergies renouvelables dépendent de cette technologie et chaque usine ouverte en France ou en Europe est un événement. « La troisième giga-usine française s’installera à Dunkerque, avec jusqu’à 1 200 emplois à la clé dès la première phase. La start-up grenobloise Verkor, soutenue par Renault, Schneider Electric et Arkema, a annoncé, mardi 1er février, avoir choisi la ville du Nord pour implanter sa première giga factory de cellules de batterie bas carbone. Cette annonce très symbolique pour l’avenir de l’industrie automobile en France a été faite quasi simultanément mardi soir par la société, le président (Les Républicains) du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, et le président de la République, Emmanuel Macron. « C’est un projet pour lequel il y avait une concurrence européenne, et qui, pour sa première phase, porte sur 1 200 emplois directs et 3 000 emplois indirects », s’est félicité ce dernier dans une interview à La Voix du Nord. Il s’agit de la troisième usine de batteries qui s’implante en France, avec celle du sino-japonais AESC-Envision dans le pôle Electricity de Renault, près de Douai (Nord), et celle de Stellantis et de TotalEnergies à Douvrin (Nord), où la production doit commencer en 2023 » rapporte l’Agence France presse. Au niveau européen, l’objectif est de produire le quart des batteries mondiales d’ici 2030 alors qu’aujourd’hui le taux actuel est à 3%. Une première grande usine du groupe Northvolt a été annoncée en Suède il y a quelques semaines.
Pour le Nord de la France, zone sinistrée de la désindustrialisation, ces perspectives sont encourageantes. 2,5 milliards d’euros d’investissements sont annoncés et jusqu’à 5 000 emplois indirects. Au début de sa production, en 2025, l’usine prévoit de produire 16 GWh de batterie par an puis d’atteindre 50 GWh en 2030. Assez pour fournir en batteries chaque des centaines de milliers de véhicules. Avec des batteries produites dans cette région, les voitures absolument fabriquées en France deviennent accessibles. A ceci près que les semi-conducteurs restent un enjeu stratégique dévoilé par la pénurie mondiale.
Pour le Nord de la France, zone sinistrée de la désindustrialisation, ces perspectives sont encourageantes. 2,5 milliards d’euros d’investissements sont annoncés et jusqu’à 5 000 emplois indirects. Au début de sa production, en 2025, l’usine prévoit de produire 16 GWh de batterie par an puis d’atteindre 50 GWh en 2030. Assez pour fournir en batteries chaque des centaines de milliers de véhicules. Avec des batteries produites dans cette région, les voitures absolument fabriquées en France deviennent accessibles. A ceci près que les semi-conducteurs restent un enjeu stratégique dévoilé par la pénurie mondiale.