Nicolas Hulot a donné une interview en forme d’appel dans les colonnes du Journal du Dimanche. Comme s’il avait oublié qu’il était ministre depuis plus d’un an et que désormais c’est du côté des mesures concrètes et des résultats qu’il est attendu. L’ancien militant plaide ainsi pour « une union sacrée ». Il alerte sur les éléments climatiques majeurs qui frappent le Nord de l’Europe avec canicules et incendies ainsi que l’Asie avec des épisodes de canicules et d’inondations combinés.
Se positionnant au-dessus de la mêlée il invite les acteurs politiques à cesser d’« entretenir des divisions, réelles ou factices, alors que cet enjeu appelle une réponse universelle. » Ministre d’Etat à la Transition écologique, Nicolas Hulot est pourtant dans une situation où ce ne sont pas les pressions de l’opposition qui changent la donne. Avec une majorité très nette à l’Assemblée, c’est plutôt auprès de ses collègues de l’exécutif qu’il n’a pas réussi à s’imposer. Chercher à sous-entendre que le changement traine à émerger à cause de divisions politiques est clairement simpliste. « Nicolas Hulot, qui n'a pas fait mystère de ses doutes et de ses mécontentements passagers depuis sa nomination, au point de laisser planer par moments la menace d'une démission, assure dans les colonnes du quotidien dominical se sentir soutenu par le chef de l'Etat et ses collègues du gouvernement. Alors qu'il s'était donné jusqu'à l'été pour décider de rester ou non au gouvernement, en fonction du bilan de son action, il laisse entendre que l'hypothèse d'un départ est désormais écartée » rapporte Challenges.
S’il reste c’est donc qu’il continue à porter le projet d’un gouvernement qui a tous les leviers pour mettre en place les réformes qu’il souhaite. En annonçant un plan « d’adaptation au changement climatique », le ministre est attendu au tournant par les ONG et militants. Désormais, la caution Hulot n’est plus suffisante, il faudra de vraies avancées pour les satisfaire.
Se positionnant au-dessus de la mêlée il invite les acteurs politiques à cesser d’« entretenir des divisions, réelles ou factices, alors que cet enjeu appelle une réponse universelle. » Ministre d’Etat à la Transition écologique, Nicolas Hulot est pourtant dans une situation où ce ne sont pas les pressions de l’opposition qui changent la donne. Avec une majorité très nette à l’Assemblée, c’est plutôt auprès de ses collègues de l’exécutif qu’il n’a pas réussi à s’imposer. Chercher à sous-entendre que le changement traine à émerger à cause de divisions politiques est clairement simpliste. « Nicolas Hulot, qui n'a pas fait mystère de ses doutes et de ses mécontentements passagers depuis sa nomination, au point de laisser planer par moments la menace d'une démission, assure dans les colonnes du quotidien dominical se sentir soutenu par le chef de l'Etat et ses collègues du gouvernement. Alors qu'il s'était donné jusqu'à l'été pour décider de rester ou non au gouvernement, en fonction du bilan de son action, il laisse entendre que l'hypothèse d'un départ est désormais écartée » rapporte Challenges.
S’il reste c’est donc qu’il continue à porter le projet d’un gouvernement qui a tous les leviers pour mettre en place les réformes qu’il souhaite. En annonçant un plan « d’adaptation au changement climatique », le ministre est attendu au tournant par les ONG et militants. Désormais, la caution Hulot n’est plus suffisante, il faudra de vraies avancées pour les satisfaire.