L’interview donné au Monde est une réponse. Alors que les militants environnementaux demandent aux entreprises et acteurs publics de prendre acte de la crise actuelle pour ouvrir de nouvelles perspectives, le monde du sport doit se remettre en question. Concernant plus particulièrement les JO de Paris, l’ancien ministre des Sports Guy Drut a publié une tribune dans laquelle il charge le comité d’organisation de l’édition 2024. Guy Drut estimait ainsi que le projet était « déconnecté de la réalité ».
« Les propos de Guy Drut ont généré une forme d’incompréhension au sein de la famille Paris 2024, comme auprès des acteurs de terrain impliqués (athlètes, mouvement sportif, ONG environnementales, syndicats, élus locaux). L’une des conditions de notre candidature, c’était de proposer un nouveau modèle de Jeux : plus sobres, plus utiles, plus responsables. C’est ce que nous avons fait dès le départ, on n’a pas attendu cette crise sanitaire pour réinventer les Jeux. Cette sortie de Guy Drut est en décalage avec la réalité. Forcément, cette crise remet en cause beaucoup de choses au sein de notre société et Paris 2024 devra y répondre » a déclaré l’athlète Tony Estanguet, président du Comité JO 2024.
Au-delà de l’expression ridicule de « famille » pour parler d’une compétition sportive l’interview démontre en tout cas que l’exigence vis-à-vis du public ne peut plus être uniquement sur les aspects esthétiques ou sportifs. Un événement qui bénéficie d’une large couverture médiatique est attendu au tournant sur ses engagements. « Sur la qualité des Jeux, on ne va rien dégrader, en revanche en coulisses, je suis convaincu qu’on doit « rechallenger » beaucoup de choses. Nous avons commencé à le faire y compris avec le CIO, notamment sur la question des transports, un sujet très impactant avec des systèmes préexistants de navettes séparées pour les athlètes, les médias, les membres du CIO (etc.). Si on optimise ces moyens de transports en les mutualisant pour ces différents publics, on va faire l’économie de plusieurs centaines de véhicules et donc de quelques millions d’euros » appuie Estanguet.
« Les propos de Guy Drut ont généré une forme d’incompréhension au sein de la famille Paris 2024, comme auprès des acteurs de terrain impliqués (athlètes, mouvement sportif, ONG environnementales, syndicats, élus locaux). L’une des conditions de notre candidature, c’était de proposer un nouveau modèle de Jeux : plus sobres, plus utiles, plus responsables. C’est ce que nous avons fait dès le départ, on n’a pas attendu cette crise sanitaire pour réinventer les Jeux. Cette sortie de Guy Drut est en décalage avec la réalité. Forcément, cette crise remet en cause beaucoup de choses au sein de notre société et Paris 2024 devra y répondre » a déclaré l’athlète Tony Estanguet, président du Comité JO 2024.
Au-delà de l’expression ridicule de « famille » pour parler d’une compétition sportive l’interview démontre en tout cas que l’exigence vis-à-vis du public ne peut plus être uniquement sur les aspects esthétiques ou sportifs. Un événement qui bénéficie d’une large couverture médiatique est attendu au tournant sur ses engagements. « Sur la qualité des Jeux, on ne va rien dégrader, en revanche en coulisses, je suis convaincu qu’on doit « rechallenger » beaucoup de choses. Nous avons commencé à le faire y compris avec le CIO, notamment sur la question des transports, un sujet très impactant avec des systèmes préexistants de navettes séparées pour les athlètes, les médias, les membres du CIO (etc.). Si on optimise ces moyens de transports en les mutualisant pour ces différents publics, on va faire l’économie de plusieurs centaines de véhicules et donc de quelques millions d’euros » appuie Estanguet.