Si la Conférence de Paris pouvait être l’occasion de trouver un consensus internationale sur le climat, François Hollande pourrait ajouter à son bilan une grande victoire dans le domaine de l’environnement. Conscient de l’importance de l’événement qui se déroulera en décembre 2015, le président français commencé à aborder le sujet avec ses homologues.
François Hollande commence ses tractations à la recherche d’alliés pour les discussions à venir. Fin octobre, la visite à l’Elysée de l’ancien gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, désormais engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, pouvait déjà se comprendre dans ce sens.
François Hollande commence ses tractations à la recherche d’alliés pour les discussions à venir. Fin octobre, la visite à l’Elysée de l’ancien gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, désormais engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, pouvait déjà se comprendre dans ce sens.
France et Canada vont « agir ensemble »
En visite de trois jours au Canada depuis le dimanche 2 novembre, François Hollande a affirmé que les deux pays allaient « agir ensemble » sur les sujets environnementaux « parce que nous n'avons pas forcément les mêmes intérêts, nous partageons les mêmes préoccupations et nous agirons ensemble pour la conférence sur le climat. »
Le président français cherche ainsi à s’assurer du soutien des grands pays industrialisés. En se rendant au Canada, il apparait cependant que l’Elysée ne sonne pas à la bonne porte puisque le pays s’est retiré du protocole de Kyoto en 2011, n’a pas assisté au sommet climatique de septembre 2014 et met en place une politique plutôt favorable aux énergies fossiles, gaz de schiste compris.
François Hollande a cependant essayé de convaincre son homologue, le Premier ministre Stephen Harper avec des arguments plus pragmatiques. Ainsi, il était accompagné d’une quarantaine de chefs d’entreprises pour cette visite qui revêt un caractère symbolique. Il s’agit en effet du premier déplacement d’un chef d’Etat français au Canada depuis François Mitterrand en 1987. « Je souhaite que la France puisse continuer à mettre en valeur les immenses richesses du Nord-Ouest canadien, que ce soit dans les techniques d'exploitation, de transformation, d'acheminement des hydrocarbures ou que ce soit dans la construction d'infrastructures » a par ailleurs déclaré le président français.
Le président français cherche ainsi à s’assurer du soutien des grands pays industrialisés. En se rendant au Canada, il apparait cependant que l’Elysée ne sonne pas à la bonne porte puisque le pays s’est retiré du protocole de Kyoto en 2011, n’a pas assisté au sommet climatique de septembre 2014 et met en place une politique plutôt favorable aux énergies fossiles, gaz de schiste compris.
François Hollande a cependant essayé de convaincre son homologue, le Premier ministre Stephen Harper avec des arguments plus pragmatiques. Ainsi, il était accompagné d’une quarantaine de chefs d’entreprises pour cette visite qui revêt un caractère symbolique. Il s’agit en effet du premier déplacement d’un chef d’Etat français au Canada depuis François Mitterrand en 1987. « Je souhaite que la France puisse continuer à mettre en valeur les immenses richesses du Nord-Ouest canadien, que ce soit dans les techniques d'exploitation, de transformation, d'acheminement des hydrocarbures ou que ce soit dans la construction d'infrastructures » a par ailleurs déclaré le président français.