Jeudi 25 juin, l’entreprise bretonne Sabella a annoncé que l’immersion de la première hydrolienne française avait été entreprise avec succès. « De la taille d'un immeuble de 5 étages et d'un poids équivalent à une dizaine de poids-lourds chargés, soit 400 tonnes, cette première hydrolienne industrielle, de fabrication 100% française, couvrira d'ici septembre 15% des besoins en électricité d'Ouessant et (de) ses 800 habitants » précise l’AFP.
Le dirigeant de la PME bretonne basée à Quimper a expliqué à l’agence de presse que le câble électrique qui doit relier la structure à Ouessant sera raccordé vendredi 26 juin. « Elle ne sera cependant raccordée au réseau EDF que d'ici septembre, une pièce n'ayant pas été livrée dans les temps. D'ici là, le courant produit sera brûlé via des résistances » continue la dépêche.
Pour ce qui est du financement, la PME a été épaulée par l’ADEME et la région Bretagne pour réunir les treize millions d’euros nécessaires.
Le dirigeant de la PME bretonne basée à Quimper a expliqué à l’agence de presse que le câble électrique qui doit relier la structure à Ouessant sera raccordé vendredi 26 juin. « Elle ne sera cependant raccordée au réseau EDF que d'ici septembre, une pièce n'ayant pas été livrée dans les temps. D'ici là, le courant produit sera brûlé via des résistances » continue la dépêche.
Pour ce qui est du financement, la PME a été épaulée par l’ADEME et la région Bretagne pour réunir les treize millions d’euros nécessaires.
La France, deuxième potentiel hydrolien d’Europe
Des appareils de ce type ont déjà été immergés en France mais aucune structure n’a eu vocation à être raccordée au réseau d’électricité, il s’agissait uniquement de tests.
Si les résultats de cette station d’une puissance d’un mégawatt atteignent les niveaux escomptés, d’autres projets devraient suivre. Sabella prévoit en effet d’immerger deux ou trois autres structures similaires.
Les espoirs de développement de la filière sont bons. « Au large des côtes françaises sommeille le deuxième potentiel hydrolien d'Europe, avec 3 gigawatts, contre 8 côté britannique. Pour l'heure, deux projets de fermes pilotes, à l'horizon 2018, ont été choisis par le gouvernement, au large de Cherbourg. L'un de 5,6 MW (quatre hydroliennes), mené par Engie et Alstom, l'autre, de 14 MW (sept hydroliennes), par EDF et DCNS » conclue l’agence de presse.
Si les résultats de cette station d’une puissance d’un mégawatt atteignent les niveaux escomptés, d’autres projets devraient suivre. Sabella prévoit en effet d’immerger deux ou trois autres structures similaires.
Les espoirs de développement de la filière sont bons. « Au large des côtes françaises sommeille le deuxième potentiel hydrolien d'Europe, avec 3 gigawatts, contre 8 côté britannique. Pour l'heure, deux projets de fermes pilotes, à l'horizon 2018, ont été choisis par le gouvernement, au large de Cherbourg. L'un de 5,6 MW (quatre hydroliennes), mené par Engie et Alstom, l'autre, de 14 MW (sept hydroliennes), par EDF et DCNS » conclue l’agence de presse.