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Un nouvel incident environnemental à Rouen. Le 22 mai, la Seine a pris une coloration bleue sur une surface d’environ 500 m2 à cause du déversement d’une substance toxique ont relevé les autorités locales. « Il s’agirait d’une pollution aux pesticides due à la fuite d’une cuve qui appartiendrait à une entreprise de transports située chemin de Croisset à Canteleu, selon la Métropole Rouen Normandie. « Cette pollution de la Seine, dont nous avons eu connaissance samedi 22 mai, est un nouveau scandale », s’exaspèrent Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Métropole Rouen Normandie, et Charlotte Goujon, vice-présidente en charge des risques industriels et de la santé. « D’après nos informations, un produit pesticide hautement toxique et extrêmement soluble dans l’eau serait en cause : le néonicotinoïde thiaméthoxame. Il est pourtant interdit en France depuis juillet 2018 ! Les fortes pluies auraient favorisé l’écoulement du produit jusqu’à la Seine » rapporte l’édition locale du site Actu.fr.
Conscients que c’était la deuxième fois en peu de temps que Rouen faisait la une nationale des journaux pour un incident environnemental, la métropole a pris très au sérieux l’incident. Une plainte contre X a été déposée par la collectivité qui a également rendu public une demande adressée à la préfecture de Seine Maritime de rendre public les données de l’enquête au fur et à mesure : « Pourquoi cette entreprise stocke des produits dont l’utilisation est interdite ? Quels sont les effets concrets sur la Seine de cette pollution, pour les populations, la faune, la flore ? Quelles sanctions sont envisagées ? Quelles mesures pour améliorer le contrôle des entreprises et des produits stockés ? Il est absolument crucial de rétablir un lien de confiance. » Pour le moment les prélèvements effectués ont détecté une pollution en dessous du seuil dangereux pour la faune aquatique, a expliqué la prefecture.
Conscients que c’était la deuxième fois en peu de temps que Rouen faisait la une nationale des journaux pour un incident environnemental, la métropole a pris très au sérieux l’incident. Une plainte contre X a été déposée par la collectivité qui a également rendu public une demande adressée à la préfecture de Seine Maritime de rendre public les données de l’enquête au fur et à mesure : « Pourquoi cette entreprise stocke des produits dont l’utilisation est interdite ? Quels sont les effets concrets sur la Seine de cette pollution, pour les populations, la faune, la flore ? Quelles sanctions sont envisagées ? Quelles mesures pour améliorer le contrôle des entreprises et des produits stockés ? Il est absolument crucial de rétablir un lien de confiance. » Pour le moment les prélèvements effectués ont détecté une pollution en dessous du seuil dangereux pour la faune aquatique, a expliqué la prefecture.
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