Pour les signataires, la prochaine étape doit être écologique. « Nous appelons à une nouvelle République écologique dont le cœur serait la citoyenneté et non la figure étriquée du consommateur. Une République des égaux où chacun doit pouvoir participer à la fabrication du commun et à la promotion de la reconstruction écologique. La nation, la République et la citoyenneté sont des mots pleins de jeunesse. Ils ne sauraient être abandonnés plus longtemps à l'extrême droite identitaire qui transforme la nation en nationalisme, l'État en autoritarisme et la citoyenneté en ethnocentrisme. Il est temps de leur redonner du sens pour rétablir la confiance de nos concitoyennes et nos concitoyens dans la démocratie et lutter contre les injustices » avance la tribune publiée par Le Point.
Signée par une centaine de personnes issues de la gauche, le texte est une profession de foi de principes plus qu’un programme politique. Car à lire certains passages, on retient surtout une incantation à plus d’intervention de l’Etat avec en ligne de mire l’écologie : « Nous aspirons à une vie plus belle et plus juste. Nous ne voulons plus de la société de consommation, polluante et excluante. Pour accomplir cette transformation radicale, nous commencerons par réformer l'État. La crise sanitaire actuelle signe l'étrange défaite d'un État devenu tracassier et faible alors que jamais nous n'avons eu autant besoin de lui. Nous devons restaurer son efficacité. Cette puissance publique doit être enracinée et proche des citoyens. Les décisions hors sol n'ont plus de sens. La délibération collective doit devenir la clé de voûte de la République écologique. La proximité et la relocalisation écologique sont les maîtres mots d'un État résilient irrigué par les nombreuses veines de la société civile. L'écologie ne pourra plus être traitée comme une politique publique parmi d'autres. Elle doit devenir une boussole avec un horizon supérieur à tout autre : contenir le réchauffement climatique ; adapter le fonctionnement de notre société aux changements irréversibles. »
Lire en intégralité la tribune sur le site du « Point »
Signée par une centaine de personnes issues de la gauche, le texte est une profession de foi de principes plus qu’un programme politique. Car à lire certains passages, on retient surtout une incantation à plus d’intervention de l’Etat avec en ligne de mire l’écologie : « Nous aspirons à une vie plus belle et plus juste. Nous ne voulons plus de la société de consommation, polluante et excluante. Pour accomplir cette transformation radicale, nous commencerons par réformer l'État. La crise sanitaire actuelle signe l'étrange défaite d'un État devenu tracassier et faible alors que jamais nous n'avons eu autant besoin de lui. Nous devons restaurer son efficacité. Cette puissance publique doit être enracinée et proche des citoyens. Les décisions hors sol n'ont plus de sens. La délibération collective doit devenir la clé de voûte de la République écologique. La proximité et la relocalisation écologique sont les maîtres mots d'un État résilient irrigué par les nombreuses veines de la société civile. L'écologie ne pourra plus être traitée comme une politique publique parmi d'autres. Elle doit devenir une boussole avec un horizon supérieur à tout autre : contenir le réchauffement climatique ; adapter le fonctionnement de notre société aux changements irréversibles. »
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