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Les prix sont indécents et les distributeurs ne veulent pas laisser croire qu’ils font du profit sur cette situation. Alors que les prix moyens du carburant s’approchent dangereusement de 2 euros le litre, les annonces de mesures de maitrise du phénomène se succèdent. « Samedi dernier, Jean Castex avait annoncé dans le cadre d'une interview au Parisien une "remise carburant" de l'ordre de 15 centimes par litre. Une mesure qui sera appliquée à partir du 1er avril sur tous les carburants. Elle sera effective pour une durée de quatre mois. En parallèle, le Premier ministre avait aussi demandé aux distributeurs et pétroliers de faire un effort de l'ordre de 5 centimes par litre : "Compte tenu de leur situation financière, je les appelle à faire un geste complémentaire. Comment les Français comprendraient qu’ils payent un plein de gasoil à 2 euros, pendant qu’au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices ?" Son appel semble avoir été entendu. Ce mardi matin, Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP) était invité sur Franceinfo. Il a évoqué une "demande légitime" de la part du gouvernement et annoncé que les distributeurs allaient aussi faire un geste en direction des automobilistes » résume le site France Live.fr.
Difficile encore d’évaluer les effets sur les prix à la pompe de ses mesures. Mais la portée devrait être surtout symbolique dans la plupart des stations puisque les distributeurs annoncent des marges de l’ordre d’un centime par litre : « Le patron de l'UFIP a aussi dit comprendre l'incompréhension des Français face aux bénéfices records de certains groupes pétroliers, à l'image de Total. Il a tout de même tenu à rappeler que la donne était différente pour les distributeurs : "75% des distributeurs n'ont pas d'amont pétrolier, c'est-à-dire qu'ils achètent le pétrole au cours du jour et le revendent avec une marge d'environ 1 centime par litre. C'est bien dans l'amont pétrolier que les sociétés ont pu faire des profits." »
Les prochaines semaines et moins sont incertains avec la guerre en Ukraine et les hésitations des pays occidentaux concernant des mesures d’embargo. Tandis que les fruits éventuels et compensation par d’autres producteurs est encore plus incertain. Tout se jouera sur le prix du baril.
Difficile encore d’évaluer les effets sur les prix à la pompe de ses mesures. Mais la portée devrait être surtout symbolique dans la plupart des stations puisque les distributeurs annoncent des marges de l’ordre d’un centime par litre : « Le patron de l'UFIP a aussi dit comprendre l'incompréhension des Français face aux bénéfices records de certains groupes pétroliers, à l'image de Total. Il a tout de même tenu à rappeler que la donne était différente pour les distributeurs : "75% des distributeurs n'ont pas d'amont pétrolier, c'est-à-dire qu'ils achètent le pétrole au cours du jour et le revendent avec une marge d'environ 1 centime par litre. C'est bien dans l'amont pétrolier que les sociétés ont pu faire des profits." »
Les prochaines semaines et moins sont incertains avec la guerre en Ukraine et les hésitations des pays occidentaux concernant des mesures d’embargo. Tandis que les fruits éventuels et compensation par d’autres producteurs est encore plus incertain. Tout se jouera sur le prix du baril.