Les pratiques du journalisme et de la communication politique ne parviennent pas toujours à s’accorder. C’est ce qu’illustre le refus de deux quotidiens régionaux à interviewer avec d’autres journaux le président Emmanuel Macron. « Ce dernier, de plus en plus engagé dans la campagne des élections européennes, avait négocié cet entretien consacré à l’Europe avec le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), qui regroupe une cinquantaine de titres, tels que Le Dauphiné libéré, Ouest-France, Le Parisien, Sud Ouest, Le Télégramme, et une dizaine de groupes de presse » explique Le Monde .
Le refus de La Voix du Nord et du Télégramme ont été justifiée par le calendrier électoral ainsi que les conditions dans lesquelles l’entretien a eu lieu et devait être publié. « Les journalistes, qui se sont rendus à l’Elysée lundi, ont prévu de faire paraître leurs articles, pour certains, dès lundi soir sur leur site, sinon mardi, dans les éditions papier. Dans un tweet, le rédacteur en chef de La Voix du Nord, Patrick Jankielewicz, a jugé qu’« à cinq jours du scrutin, cela perturberait l’équilibre du traitement de la campagne auquel nous essayons de veiller ». « Et la publication est soumise à la relecture préalable de l’Elysée. Donc c’est sans nous », a-t-il ajouté » poursuit le quotidien national.
Alors que l’Elysée a assuré par le suite que la relecture avait été demandée mais n’aurait pas été un élément de blocage, La Voix du Nord n’est pas convaincue par l’argument. « En janvier 2018, M. Jankielewicz s’était expliqué dans un éditorial sur sa décision de ne plus faire relire les interviews ; une pratique qui s’est répandue. A l’époque, M. Macron, qui se rendait en déplacement dans la région, avait refusé d’être interviewé par le journal. A la place, le quotidien s’était vu proposer d’interroger le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, à condition qu’il puisse relire et corriger le texte avant publication » rappelle Le Monde. La décision qui a largement été commentée est en tout cas une bonne illustration d’un journalisme qui refuse de se plier aux exigences de la communication.
Le refus de La Voix du Nord et du Télégramme ont été justifiée par le calendrier électoral ainsi que les conditions dans lesquelles l’entretien a eu lieu et devait être publié. « Les journalistes, qui se sont rendus à l’Elysée lundi, ont prévu de faire paraître leurs articles, pour certains, dès lundi soir sur leur site, sinon mardi, dans les éditions papier. Dans un tweet, le rédacteur en chef de La Voix du Nord, Patrick Jankielewicz, a jugé qu’« à cinq jours du scrutin, cela perturberait l’équilibre du traitement de la campagne auquel nous essayons de veiller ». « Et la publication est soumise à la relecture préalable de l’Elysée. Donc c’est sans nous », a-t-il ajouté » poursuit le quotidien national.
Alors que l’Elysée a assuré par le suite que la relecture avait été demandée mais n’aurait pas été un élément de blocage, La Voix du Nord n’est pas convaincue par l’argument. « En janvier 2018, M. Jankielewicz s’était expliqué dans un éditorial sur sa décision de ne plus faire relire les interviews ; une pratique qui s’est répandue. A l’époque, M. Macron, qui se rendait en déplacement dans la région, avait refusé d’être interviewé par le journal. A la place, le quotidien s’était vu proposer d’interroger le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, à condition qu’il puisse relire et corriger le texte avant publication » rappelle Le Monde. La décision qui a largement été commentée est en tout cas une bonne illustration d’un journalisme qui refuse de se plier aux exigences de la communication.