En avançant le chiffre de 11 millions de personnes en situation de précarité énergétique, l’ONPE modifie légèrement le cadre de ce concept. En effet, explique Les Echos, « Sont actuellement considérés en précarité énergétique les quelque quatre millions de foyers - soit environ huit millions de personnes - consacrant plus de 10% de leurs revenus à leurs dépenses en énergie au sein de leur logement. Mais cette définition, résumée par la notion de taux d’effort énergétique, est jugée trop approximative par l’ONPE. »
Avec de nouveaux critères qui prennent en compte le taux d’effort, les revenus, les comportements et le ressenti du froid, l’Observatoire arrive à ce chiffre de 11 millions de personnes, soit un cinquième de la population française.
Avec de nouveaux critères qui prennent en compte le taux d’effort, les revenus, les comportements et le ressenti du froid, l’Observatoire arrive à ce chiffre de 11 millions de personnes, soit un cinquième de la population française.
Aides publiques
Relevant la relation difficile qu’entretiennent beaucoup de Français avec l’énergie, l’ONPE, estime que les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités et trouver des moyens d’aider les 5,1 millions de foyers concernés.
Alors que l’idée est en débat à l’Assemblée dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, l’ONPE se prononce en faveur de l’élargissement des chèques énergies. Aujourd’hui uniquement utilisables pour l’électricité et le gaz, la structure demande à ce qu’ils s’appliquent à toutes les énergies. Cité par Les Echos, le président de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), Bruno Léchevin explique que « «L’urgence, c’est d’aider à présent les plus démunis à payer leur factures car l’impayé fait peser le risque de la coupure. (…)Penser pouvoir réussir la transition énergétique et écologique sans traiter la question sociale, ce serait prendre un risque d’échec majeur. »
Enfin, l’ONPE souligne qu’il est urgent de généraliser à tous les types de logement la rénovation énergétique, seule solution pour limiter l’impact environnemental tout en soutenant les ménages les plus modestes.
Alors que l’idée est en débat à l’Assemblée dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, l’ONPE se prononce en faveur de l’élargissement des chèques énergies. Aujourd’hui uniquement utilisables pour l’électricité et le gaz, la structure demande à ce qu’ils s’appliquent à toutes les énergies. Cité par Les Echos, le président de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), Bruno Léchevin explique que « «L’urgence, c’est d’aider à présent les plus démunis à payer leur factures car l’impayé fait peser le risque de la coupure. (…)Penser pouvoir réussir la transition énergétique et écologique sans traiter la question sociale, ce serait prendre un risque d’échec majeur. »
Enfin, l’ONPE souligne qu’il est urgent de généraliser à tous les types de logement la rénovation énergétique, seule solution pour limiter l’impact environnemental tout en soutenant les ménages les plus modestes.