L’Allemand Sven Rösner devient directeur adjoint de l’Office franco-allemand des énergies renouvelables (OFAEnR). Il assistera la directrice, Mélanie Persem au moment où les responsabilités de cette instance de collaboration entre Paris et Berlin évoluent. Monsieur Rösner est issu du secteur privé photovoltaïque, notamment au sein de l’entreprise Kilowattsol à Lyon. Sa nomination s’explique par le fait qu’il a contribué à des missions de stockage, nouveau domaine de compétence de l’OFAEnR.
La montée en puissance de l’Office s’est déroulée progressivement. En 2006, le ministère français délégué à l’Industrie et le ministère allemand de l’Environnement créent le Bureau de coordination énergie éolienne. Au fur et à mesure, ses prérogatives évoluent. En 2010, Paris et Berlin décident d’ajouter le photovoltaïque au programme de coopération.
En février 2013, les deux ex ministres de l’Environnement, Delphine Batho et Peter Altmaier remplacent « Bureau » par « Office ». Ils expliquent que ce changement de nom va aller de pair avec des moyens renforcés. Un an plus tard, Angela Merkel et François Hollande confirment cette tendance et définissent de nouveaux domaines de compétences.
Réseaux et stockage de l’énergie
Lors du Conseil des ministres franco-allemand du 19 février (notre article), les deux chefs d’Etat ont compensé l’annonce de l’abandon de « l’Areva de l’énergie » en annonçant l’élargissement des activités de l’OFAEnR. Ce dernier sera désormais chargé également de dossiers conjoints de réseaux et de stockage d’énergie. Au niveau des énergies renouvelables, ses missions sont élargies à l’ensemble de la filière.
Si l’objectif des gouvernements est de coopérer pour « couvrir notamment l’industrialisation des technologies nécessaires à la transition énergétique », une direction rapprochée est avant tout symbolique. Le duo franco-allemand l’a affirmé clairement, il s’agit de se lancer plus en avant dans les énergies renouvelables pour entrainer les autres pays membres de l’Union européenne.
Si l’objectif des gouvernements est de coopérer pour « couvrir notamment l’industrialisation des technologies nécessaires à la transition énergétique », une direction rapprochée est avant tout symbolique. Le duo franco-allemand l’a affirmé clairement, il s’agit de se lancer plus en avant dans les énergies renouvelables pour entrainer les autres pays membres de l’Union européenne.