Dans l'agglomération de Rennes, une société met à contrbution des personnes en situation de handicap pour développer et fabriquer des prothèses. Un concept intéressant que le journal Le Monde met en valeur par un reportage sur place.
"Une des salariées, Sylvie Petit, ancienne restauratrice à Royan, amputée de la main droite après avoir été renversée par un camion, utilise une prothèse remboursée par la Sécurité sociale, une pince « efficace mais limitée par rapport aux prothèses high tech qui, elles, ne sont pas prises en charge »" raconte le journal.
Avec une équipe de bénévoles et grâce à l’impression 3D, elle a donc conçu à partir de plans japonais le prototype d’une main bionique, équipée d’un moteur et de capteurs. Citée par le quotidien, elle explique : « Pendant longtemps, je ne suis sortie qu’en manches longues, j’avais honte. Même si ma nouvelle main n’est pour le moment qu’un prototype, ce projet a changé mon regard sur mon handicap ».
Plus loin Le Monde raconte qu'un jeune de brestois, Adamou Amadou Souley, qui est atteint d’un handicap moteur à la suite d’une poliomyélite, coordonne un projet d’orthèse motorisée pour membres inférieurs. Il explique que « Les espaces collaboratifs sont un espoir pour un grand nombre de personnes handicapées qui dans le monde n’ont pas accès à une prothèse. Tout le monde ne peut pas venir dans un pays riche pour s’équiper. Avec les licences libres, il n’y a plus de frontières, on réduit le fossé entre pays pauvres et riches ».