« Longtemps, le réflexe des intellectuels libéraux et des politiques de droite a été de nier le réchauffement climatique et ses causes humaines. La plupart d'entre eux voyaient dans l'écologie politique la simple re-colorisation, du rouge au vert, des idées socialistes de Mai 68 » commence Nicolas Bouzou dans une tribune publiée par Le Figaro. L’essayiste jette un pavé dans la marre avec ce texte qui montre que les lignes se sont déplacées. D’une opposition simpliste entre écologistes et libéraux, les débats environnementaux ont beaucoup évolué ces dernières années. Alors que le constat est beaucoup plus consensuel, c’est sur les moyens que les discussions se focalisent.
C’est là que Nicolas Bouzou avance une analyse différente. « Notre objectif collectif est donc bien de réduire rapidement et drastiquement les émissions de CO2 en évitant deux écueils: le socialisme écologique et la décroissance. La planification écologique est vouée à l'échec: l'État ne peut pas mieux faire que subventionner des filières à l'aveugle, engageant l'argent du contribuable, dans la production de panneaux photovoltaïques, dans l'éolien sur terre, ou en mer, ou sous l'eau… » avance-t-il. En libéral il abonde : « On me répondra que le marché ne sait pas mieux que l'État. C'est vrai mais le marché, atomisé par nature, disperse les erreurs, là où l'État les concentre. Quant à la décroissance, elle est tout simplement contraire à ce que nous sommes en tant qu'humains. Depuis 200.000 ans,Homo sapiens épargne, investit, réalise des gains de productivité pour améliorer sa condition matérielle. La croissance est inscrite dans sa nature. Prétendre que l'on résoudra nos problèmes écologiques en refaisant le chemin en arrière, du papier vers l'arbre, est un contresens anthropologique. »
Que l’on soit d’accord ou non sur ces principes libéraux, ils ont au moins le mérite de montrer que l’objectif est le même pour tous. Reste maintenant à évaluer l’impact environnemental de la main invisible.
Lire ici en intégralité la tribune de Nicolas Bouzou sur le site du Figaro
C’est là que Nicolas Bouzou avance une analyse différente. « Notre objectif collectif est donc bien de réduire rapidement et drastiquement les émissions de CO2 en évitant deux écueils: le socialisme écologique et la décroissance. La planification écologique est vouée à l'échec: l'État ne peut pas mieux faire que subventionner des filières à l'aveugle, engageant l'argent du contribuable, dans la production de panneaux photovoltaïques, dans l'éolien sur terre, ou en mer, ou sous l'eau… » avance-t-il. En libéral il abonde : « On me répondra que le marché ne sait pas mieux que l'État. C'est vrai mais le marché, atomisé par nature, disperse les erreurs, là où l'État les concentre. Quant à la décroissance, elle est tout simplement contraire à ce que nous sommes en tant qu'humains. Depuis 200.000 ans,Homo sapiens épargne, investit, réalise des gains de productivité pour améliorer sa condition matérielle. La croissance est inscrite dans sa nature. Prétendre que l'on résoudra nos problèmes écologiques en refaisant le chemin en arrière, du papier vers l'arbre, est un contresens anthropologique. »
Que l’on soit d’accord ou non sur ces principes libéraux, ils ont au moins le mérite de montrer que l’objectif est le même pour tous. Reste maintenant à évaluer l’impact environnemental de la main invisible.
Lire ici en intégralité la tribune de Nicolas Bouzou sur le site du Figaro