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A quelques jours de la rentrée, l’offensive de l’exécutif sur l’éducation

26/08/2022



Jeudi 26 aout Emmanuel Macron s’est adressé aux recteurs à la Sorbonne tandis que le Pap Ndiaye a donné sa première grande interview au 20h de France 2. Une offensive qui n’a pas caché les enjeux et défis de cette rentrée sous tension.



Creative Commons - Pixabay
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Emmanuel Macron à l’offensive, Pap Ndiaye sur la défensive. Jeudi 26 aout, l’exécutif s’est mobilisé sur les questions d’éducation. Le chef de l’Etat s’est d’abord rendu à la Sorbonne pour s’adresser aux recteurs d’académie. Il a ainsi promis que les salaires seraient augmentés. « Au Grenelle de l'éducation amorcé en 2020, «vous avez (...) commencé une revalorisation générale de la rémunération il y a 2 ans, qui sera poursuivie, en faisant qu'aucun professeur ne débute sa carrière à moins de 2000 euros nets» par mois et qui «permettra environ 10% d'augmentation de la rémunération par rapport au statu quo», a déclaré le président de la République devant les recteurs et les rectrices réunis à la Sorbonne pour leur rentrée » rapporte Le Figaro. Emmanuel Macron a aussi ouvert la porte à des heures supplémentaires pour ceux qui le souhaitent. Les syndicats n’ont pas salué cette promesse de revalorisation de salaires, estimant que 2 000 euros était le salaire qu’ils demandaient avant l’inflation. 

A 20H, c’est le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, qui a été interviewé par le JT de France 2. Il s’est notamment défendu concernant les embauches de contractuels et souligné les difficultés de remplir les objectifs fixés. Un rattrapage pourrait-on dire puisque habituellement c’est au ministre de l’Éducation de s’adresser aux recteurs. « Intervention très nourrie donc devant les pontes de l'Éducation nationale qui l'écoutaient religieusement. C'est d'ailleurs la première fois qu'un président de la République se livrait à cet exercice traditionnellement réservé aux ministres. Ce qui sous-entend que Pap Ndiaye n'aurait pas totalement la main sur la politique éducative. Certains syndicats y ont vu la démonstration de la volonté d'Emmanuel Macron de reprendre la main sur le sujet de la rentrée et de tutorer son ministre, qui peine à s'affirmer depuis qu'il est installé rue de Grenelle » analyse Europe 1. 






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