Lundi 24 mars à Paris, les Verts et les socialistes ont signé un accord. Symbole de la confirmation d’un partenariat national, il assure presque la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet de sa défaite. Le lendemain, à l’occasion d’une conférence de presse, NKM s’est attaqué à l’alliance : « ce qui s’est fait entre le PS et les Verts, c’est un attentat contre l’écologie. » Pour l’ancienne ministre de l’Ecologie, qui met en avant sur son site de campagne son engagement vert, cette alliance néglige tous les points de désaccords entre les deux partis de gauche et donne, à tort, une crédibilité écolo à Anne Hidalgo.
Elle a dénoncé « un accord sur les postes, mais il n’y a rien sur des questions aussi fondamentales que les tours, la vidéoprotection ou le stationnement payant des deux roues. Sur tous ces sujets, bouche cousue. » L’élue a profité de sa prise de parole dans son quartier général du 2ème arrondissement pour attaquer sa rivale et son « incompétence » notamment sur les questions écologiques.
La candidate UMP a par ailleurs assuré que son accord avec Jean Tiberi avait été obtenu grâce à des négociations politiques.
Elle a dénoncé « un accord sur les postes, mais il n’y a rien sur des questions aussi fondamentales que les tours, la vidéoprotection ou le stationnement payant des deux roues. Sur tous ces sujets, bouche cousue. » L’élue a profité de sa prise de parole dans son quartier général du 2ème arrondissement pour attaquer sa rivale et son « incompétence » notamment sur les questions écologiques.
La candidate UMP a par ailleurs assuré que son accord avec Jean Tiberi avait été obtenu grâce à des négociations politiques.
Au plan national, l’alliance PS-Verts se confirme
L’exemple parisien est bien représentatif de la situation au plan national. Le parti écologiste appelle ses candidats et ses électeurs à faire barrage au Front national et à confirmer les alliances avec les listes de la majorité.
Jusqu’ici cette stratégie a réussi aux élus écolos qui sont largement présents dans les conseils municipaux, au Parlement et au gouvernement avec au plan national, selon les échéances électorales, des scores qui ne dépassent pas 10% des suffrages. Dans la plupart des grandes villes où l’on vote plus pour les Verts, des alliances se sont contractées tout au long de la journée : Lyon, Toulouse, Nantes, Rouen, Caen etc. Grenoble fait figure d’exception avec un candidat EELV-PG arrivé premier qui s’opposera à une liste PS.
Jusqu’ici cette stratégie a réussi aux élus écolos qui sont largement présents dans les conseils municipaux, au Parlement et au gouvernement avec au plan national, selon les échéances électorales, des scores qui ne dépassent pas 10% des suffrages. Dans la plupart des grandes villes où l’on vote plus pour les Verts, des alliances se sont contractées tout au long de la journée : Lyon, Toulouse, Nantes, Rouen, Caen etc. Grenoble fait figure d’exception avec un candidat EELV-PG arrivé premier qui s’opposera à une liste PS.