Alors que tant d’efforts sont et devront être effectués pour effectuer la transition écologique d’activités existantes, on peut s’étonner de voir exploser de nouvelles pratiques anti écolos. C’est pourtant le cas de l’art sous forme de NFT, qui consiste à acheter des œuvres virtuelles, principalement avec l’idée de les revendre ensuite pour faire du profit. « La vente d'œuvres d'art sous forme de NFT (jetons non fongibles, en français) utilise la même technologie que les crypto-monnaies comme le bitcoin. L'acheteur reçoit un jeton numérique vérifié, prouvant que l'œuvre est un original. L'aubaine pour les artistes est que si leur œuvre prend de la valeur et est revendue, ils reçoivent un pourcentage de chaque future vente » résume FranceInfo .
La raison principale de l’essor de ce support est l’intéressement des artistes dans les reventes. L’idée qu’ils pourront faire du profit à chaque revente, et d’autant plus si leur cote monte, ouvre des perspectives de revenus très importants. Mais difficile pour eux d’avoir l’air engagé pour la planète s’ils cèdent aux sirènes des NFT. « La propriété de l'œuvre d'art est authentifiée par des énigmes mathématiques si complexes que les calculs nécessitent des entrepôts entiers d'ordinateurs. Les sociétés qui résolvent ces énigmes sont récompensées par de nouveaux jetons, et leurs solutions ajoutent un "bloc" à la chaîne d'authentification. Ces calculs consomment de grandes quantités d'énergie, souvent produites par des centrales électriques au charbon. La plupart des NFT sont actuellement échangés sur une plateforme appelée Ethereum. L'organisme de surveillance des technologies Digiconomist estime qu'Ethereum utilise autant d'électricité que l'ensemble des Pays-Bas, avec une empreinte carbone comparable à celle de Singapour... » continue la chaine publique d’infos.
Des alternatives moins consommatrices d’énergie verront le jour. Et finalement, on s’inquiète tout autant pour le rapport à l’art de ceux qui ne voient que l’impact écologique comme frein aux NFT.
La raison principale de l’essor de ce support est l’intéressement des artistes dans les reventes. L’idée qu’ils pourront faire du profit à chaque revente, et d’autant plus si leur cote monte, ouvre des perspectives de revenus très importants. Mais difficile pour eux d’avoir l’air engagé pour la planète s’ils cèdent aux sirènes des NFT. « La propriété de l'œuvre d'art est authentifiée par des énigmes mathématiques si complexes que les calculs nécessitent des entrepôts entiers d'ordinateurs. Les sociétés qui résolvent ces énigmes sont récompensées par de nouveaux jetons, et leurs solutions ajoutent un "bloc" à la chaîne d'authentification. Ces calculs consomment de grandes quantités d'énergie, souvent produites par des centrales électriques au charbon. La plupart des NFT sont actuellement échangés sur une plateforme appelée Ethereum. L'organisme de surveillance des technologies Digiconomist estime qu'Ethereum utilise autant d'électricité que l'ensemble des Pays-Bas, avec une empreinte carbone comparable à celle de Singapour... » continue la chaine publique d’infos.
Des alternatives moins consommatrices d’énergie verront le jour. Et finalement, on s’inquiète tout autant pour le rapport à l’art de ceux qui ne voient que l’impact écologique comme frein aux NFT.