Avec de plus en plus de travail à distance et la numérisation des outils de travail, les cyberattaques ont pris une nouvelle ampleur cette dernière année. Dans son dernier rapport semestriel, la Banque de France souligne cette situation et alerte sur les risques. « C'est le seul risque attendu en hausse, alors que les autres « se sont stabilisés » même s'ils demeurent à un niveau « élevé », a expliqué en conférence de presse Sylvie Goulard, sous-gouverneure de la Banque de France. Selon le rapport semestriel d'évaluation des risques du système financier, publié par la Banque de France, « depuis la crise sanitaire, l'exposition importante du secteur financier au risque cyber a été accentuée par la nécessité de basculer massivement et rapidement des activités financières vers le télétravail et la prestation de services à distance » » relève MoneyVox.
Tout en soulignant les risques de ces attaques, l’institution ne tombe pas dans l’alarmisme et explique qu’aucun incident ne laisse présager de danger pour le système financier. Ceci étant dit, le texte avance une augmentation des risques. Car, « étant donné le degré élevé d'interconnexions dans le système financier et à travers les technologies, certains cyber-incidents pourraient toutefois affecter la stabilité financière à l'avenir. »
L’actualité, avec l’attaque du groupe étatsunien Colonial Pipeline, a montré qu’une attaque numérique pouvait avoir des conséquences importantes et très concrètes. Mais la nature des attaques qui, bien que nombreuses, ciblent des entreprises ou institution ne représentent pas encore un risque global. En somme, pour la Banque de France, cette augmentation des risques n’est pas de nature à changer les constantes. L’institution estime que ce sont toujours les niveaux d’endettements des entreprises qui menacent le plus les équilibres financiers. Tandis que le Covid et l’impact sur l’activité économique à la fin de l’année reste la principale incertitude.
Tout en soulignant les risques de ces attaques, l’institution ne tombe pas dans l’alarmisme et explique qu’aucun incident ne laisse présager de danger pour le système financier. Ceci étant dit, le texte avance une augmentation des risques. Car, « étant donné le degré élevé d'interconnexions dans le système financier et à travers les technologies, certains cyber-incidents pourraient toutefois affecter la stabilité financière à l'avenir. »
L’actualité, avec l’attaque du groupe étatsunien Colonial Pipeline, a montré qu’une attaque numérique pouvait avoir des conséquences importantes et très concrètes. Mais la nature des attaques qui, bien que nombreuses, ciblent des entreprises ou institution ne représentent pas encore un risque global. En somme, pour la Banque de France, cette augmentation des risques n’est pas de nature à changer les constantes. L’institution estime que ce sont toujours les niveaux d’endettements des entreprises qui menacent le plus les équilibres financiers. Tandis que le Covid et l’impact sur l’activité économique à la fin de l’année reste la principale incertitude.