Dans un communiqué de presse, Greenpeace explique que ce PPI est déjà "particulièrement restreint puisque limité à 10 kilomètres, et qu'il "ne prend pas en compte certaines communes pourtant inclues dans ce périmètre."
Jugeant la "situation inacceptable d’inégalité entre les collectivités", l'ONG a donc saisi la justice.
Jugeant la "situation inacceptable d’inégalité entre les collectivités", l'ONG a donc saisi la justice.
Un PPI incomplet
Greenpeace précise que "parmi les communes non prises en compte par le PPI, figure Saint-Yzans-de-Médoc, pourtant située à moins de 10 kilomètres de la centrale du Blayais."
D'ailleurs, "la commune a également déposé un recours administratif visant à l’annulation du PPI. Aucun critère objectif ne semble expliquer les raisons pour lesquelles ces communes sont exclues. Elles présentent par exemple toutes des enjeux particuliers comme la présence de groupes scolaires." Greenpeace et la commune de Saint-Yzans-de-Médoc souhaitent par conséquent "que les autorités préfectorales procèdent à une révision du PPI dont l’objectif est la protection de la population et de l’environnement en cas d’accident de la centrale du Blayais."
En outre, "depuis plusieurs années, Greenpeace déplore un vide juridique sur le périmètre des PPI en France, qui est aujourd’hui délimité arbitrairement et de façon systématique par les autorités préfectorales à 10 kilomètres alors qu’aucun texte ne prévoit de seuil."
Greenpeace rappelle également que "depuis l’accident de Fukushima, les autorités européennes de sûreté nucléaire, la Wenra et l’Herca, préconisent un élargissement du dispositif au moins à 20 kilomètres, voire à 100 kilomètres." Elle ajoute qu'"en ce qui concerne la distribution d’iode, le président de l’Autorité de sûreté, Pierre-Franck Chevet, préconise une distribution étendue à 100 kilomètres autour de chacune des centrales."
Pour Greenpeace, pour "protéger efficacement les populations en cas d’accident nucléaire grave, la France se doit de suivre les recommandations des autorités de sûreté et ainsi d’étendre les plans particuliers d’intervention."
D'ailleurs, "la commune a également déposé un recours administratif visant à l’annulation du PPI. Aucun critère objectif ne semble expliquer les raisons pour lesquelles ces communes sont exclues. Elles présentent par exemple toutes des enjeux particuliers comme la présence de groupes scolaires." Greenpeace et la commune de Saint-Yzans-de-Médoc souhaitent par conséquent "que les autorités préfectorales procèdent à une révision du PPI dont l’objectif est la protection de la population et de l’environnement en cas d’accident de la centrale du Blayais."
En outre, "depuis plusieurs années, Greenpeace déplore un vide juridique sur le périmètre des PPI en France, qui est aujourd’hui délimité arbitrairement et de façon systématique par les autorités préfectorales à 10 kilomètres alors qu’aucun texte ne prévoit de seuil."
Greenpeace rappelle également que "depuis l’accident de Fukushima, les autorités européennes de sûreté nucléaire, la Wenra et l’Herca, préconisent un élargissement du dispositif au moins à 20 kilomètres, voire à 100 kilomètres." Elle ajoute qu'"en ce qui concerne la distribution d’iode, le président de l’Autorité de sûreté, Pierre-Franck Chevet, préconise une distribution étendue à 100 kilomètres autour de chacune des centrales."
Pour Greenpeace, pour "protéger efficacement les populations en cas d’accident nucléaire grave, la France se doit de suivre les recommandations des autorités de sûreté et ainsi d’étendre les plans particuliers d’intervention."