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Transports : la culture RSE tarde à s’imposer

Sébastien Arnaud
13/05/2020



D’après une étude relayée par « LSA Commerce & Conso », la RSE tarde encore à s’imposer dans le secteur des transports. Si le thème est bien présent, pour l’écrasante majorité des personnes interrogées, c’est avant tout une question de communication.



C’est là où l’on attend le plus de la RSE, qu’elle semble être le moins bien comprise. Le magazine LSA Commerce & Conso publie les grandes lignes d’une étude sur la RSE et le secteur des transports. Un travail qui souligne clairement qu’il y a encore beaucoup de travail. « La RSE reste pour 91% des chargeurs, un enjeu d'image. Un chiffre logique puisque de nombreuses études sur les consommateurs pointent qu'ils seront de plus en plus attentifs au sujet de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Mais l'enquête du cabinet BP2R démontre aussi que ce sujet est encore beaucoup conduit sous la contrainte, qu'elle soit imposé par les clients ou par les législations. Sur les 51 chargeurs français interrogés du 11 mars au 9 avril  2020, seuls 34% estiment que la RSE contribue à la rentabilité de l'entreprise » commence le magazine sépcialisé.

Alors que le transport en général, et de marchandises en particulier, représente une part importante des émissions de CO2 de la planète, l’engagement pour l’intérêt général des entreprises n’est pas encore assez assimilé. D’autant que l’étude assure que, malgré les retards, il y a une marge de progression certaine et accessible. « Les leviers d'actions pour optimiser l'empreinte carbone dans le transport de marchandises sont pourtant nombreux et le retour sur investissement peut être très rapide. Sur ce sujet, la digitalisation a un rôle majeur à jouer pour optimiser les opérations (gérer les tournées, mieux livrer en baissant la fréquence, etc). Le sujet des camions en tant que tel semble être plus actif chez les grands entreprises, qui ont certainement une trésorerie plus solide pour investir dans des véhicules plus vertueux » lit-on plus loin.

Parmi les pistes d’actions sous estimées, LSA Commerce & Conso déplore que les entreprises ne mettent pas assez en place d’outils d’évaluation des émissions. Ce qui est essentiel pour commencer à agir.

Lire ici en intégralité l’article de LSA Commerce & Conso sur l’étude BP2R







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