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C’était la question que l’on se posait au lendemain des élections législatives. Est que ce la nouvelle majorité, construite à partie de personnalités très variées, peut constituer un bloc homogène. Sans que l’on puisse y voir un phénomène de fronde, des sensibilités s’expriment et s’organisent en pôle au sein de La République en marche. En janvier, une trentaine de députés se sont rassemblés dans un pôle social avec pour objectif de peser sur l’action du gouvernement. « Bis repetita ces jours-ci, avec la création d’un pôle écologiste chez les marcheurs, initié par François-Michel Lambert. Le député LREM des Bouches-du-Rhône réunira pour la première fois la semaine prochaine « 10-20 députés » afin que la voix écologique soit plus entendue au sein de la majorité » explique 20 Minutes qui publie l’interview du député.
Le député qui a milité pour plus d’écologie politique au sein de la majorité n’a pas réussi à faire bouger la ligne. « En étant plus structuré, on aurait pu se retrouver, discuter, et mieux transmettre collectivement notre vision. Notamment sur la mobilité, ou pour les Etats généraux de l’alimentation. Il y a eu des avancées, mais l’urgence est là. On doit pouvoir faire plus. Je suis conforté car la semaine dernière, Emmanuel Macron a reçu une trentaine de parlementaires de la majorité issue de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire. Il nous a bousculés en nous disant : « vous devez travailler à un changement en profondeur » » fait valoir l’élu.
Peser et critiquer sans fronder, c’est la délicate ligne de crète de ce nouveau groupe. « On me dit : « l’ensemble de la majorité est écologique ». Mais quand l’écologie est partout, elle est nulle part. Aujourd’hui, il n’existe pas de puissance d’expression capable d’accompagner l’action du gouvernement sur ces enjeux ou de peser face à des groupes plus structurés, notamment à tendance libérale » dit-il à 20 Minutes. Pas frondeur, mais pas solidaire non plus de toutes les décisions gouvernementales, François-Michel Lambert ne mâche pas ses mots : « Nous avons reculé sur le nucléaire, nous rebâtissons la question du glyphosate, nous ne sommes pas allés assez loin sur les Etats généraux de l’alimentation, le ministre l’a dit lui-même. Concernant la mobilité, il y a des inquiétudes sur la place du vélo. Je pourrais continuer sur l’économie circulaire, où nous espérons apporter notre vision. »
Lire ici en intégralité l’interview sur le site de 20 Minutes
Le député qui a milité pour plus d’écologie politique au sein de la majorité n’a pas réussi à faire bouger la ligne. « En étant plus structuré, on aurait pu se retrouver, discuter, et mieux transmettre collectivement notre vision. Notamment sur la mobilité, ou pour les Etats généraux de l’alimentation. Il y a eu des avancées, mais l’urgence est là. On doit pouvoir faire plus. Je suis conforté car la semaine dernière, Emmanuel Macron a reçu une trentaine de parlementaires de la majorité issue de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire. Il nous a bousculés en nous disant : « vous devez travailler à un changement en profondeur » » fait valoir l’élu.
Peser et critiquer sans fronder, c’est la délicate ligne de crète de ce nouveau groupe. « On me dit : « l’ensemble de la majorité est écologique ». Mais quand l’écologie est partout, elle est nulle part. Aujourd’hui, il n’existe pas de puissance d’expression capable d’accompagner l’action du gouvernement sur ces enjeux ou de peser face à des groupes plus structurés, notamment à tendance libérale » dit-il à 20 Minutes. Pas frondeur, mais pas solidaire non plus de toutes les décisions gouvernementales, François-Michel Lambert ne mâche pas ses mots : « Nous avons reculé sur le nucléaire, nous rebâtissons la question du glyphosate, nous ne sommes pas allés assez loin sur les Etats généraux de l’alimentation, le ministre l’a dit lui-même. Concernant la mobilité, il y a des inquiétudes sur la place du vélo. Je pourrais continuer sur l’économie circulaire, où nous espérons apporter notre vision. »
Lire ici en intégralité l’interview sur le site de 20 Minutes