De l’autre côté de la Méditerranée, le Maroc est un des pays les plus offensif sur les questions environnementales. S’il y a encore de grosses lacunes et une instrumentalisation certaine du sujet à des fins politiques et diplomatiques, des progrès sont indéniables. Le premier signe le plus encourageant est que les grands thèmes de l’environnement sont largement présents dans le débat public. On apprend ainsi sur le site marocain L’Economiste que « La secrétaire d’Etat, Nezha El Ouafi, ne jure que par le tri, le recyclage et la valorisation des déchets. A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, la tutelle a organisé une rencontre pour fédérer les différents acteurs des secteurs public et privé ainsi que la société civile. »
Le chemin est encore long pour que l’économie circulaire devienne une norme pour le pays Certains points sur lesquels la marge de progression est importante ont pu être identifiés. Le principal défi du pays est de parvenir à faire disparaitre les circuits des déchets informels et anarchiques qui sont un obstacle de taille. L’Etat a un grand rôle à jouer dans le domaine en impliquant les communes et administrations locales qui se désintéressent souvent de ces questions.
Dans ce contexte, les initiatives de collectes et de tri des déchets restent très minoritaires. « Certes, il y a des initiatives de la collecte sélective introduites dans certains quartiers par la société civile, mais elles restent isolées. Il y a surtout un manque de capitalisation et d’échange des bilans. Une aberration vu (sic) que le tri sélectif pourrait détourner un flux de déchets recyclables évalué entre 20 et 40% de la production des déchets ménagers et assimilés (1 à 2 millions de tonnes). Ce qui permet également la réduction du tonnage à traiter dans les centres d’enfouissement et de valorisation (CEV) et la séparation des déchets non biodégradables et toxiques », rapporte le site marocain.
Le chemin est encore long pour que l’économie circulaire devienne une norme pour le pays Certains points sur lesquels la marge de progression est importante ont pu être identifiés. Le principal défi du pays est de parvenir à faire disparaitre les circuits des déchets informels et anarchiques qui sont un obstacle de taille. L’Etat a un grand rôle à jouer dans le domaine en impliquant les communes et administrations locales qui se désintéressent souvent de ces questions.
Dans ce contexte, les initiatives de collectes et de tri des déchets restent très minoritaires. « Certes, il y a des initiatives de la collecte sélective introduites dans certains quartiers par la société civile, mais elles restent isolées. Il y a surtout un manque de capitalisation et d’échange des bilans. Une aberration vu (sic) que le tri sélectif pourrait détourner un flux de déchets recyclables évalué entre 20 et 40% de la production des déchets ménagers et assimilés (1 à 2 millions de tonnes). Ce qui permet également la réduction du tonnage à traiter dans les centres d’enfouissement et de valorisation (CEV) et la séparation des déchets non biodégradables et toxiques », rapporte le site marocain.