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Le bon jardinier est celui qui sait se passer de pesticides

02/05/2017



Fin mai la 7ème édition du concours "Jardiner autrement" va se tenir. Un rendez-vous qui vise à distinguer les jardiniers en tous genres qui ont réussi à se passer ou fortement diminuer les pesticides.



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Jardiner sans pesticides demande plus d’ingéniosité et de talent. C’est pour cette raison que le concours Jardiner autrement est né en 2011. « Le concours récompense depuis 2011 les démarches les plus abouties en termes de préservation des équilibres biologiques au jardin à travers la réduction ou l'abandon de l'usage de produits phytosanitaires. Les jardiniers présentent leurs espaces ainsi que leurs pratiques de jardinage, en particulier celles permettant de réduire ou d'éviter l'usage des pesticides » explique le communiqué du ministère de l’Environnement.
 
Du 20 au 24 mai, les jardiniers de tous genres sont invités à présenter leurs réalisations avec peu voire pas du tout de pesticides. Qu’il s’agisse de pots sur des balcons, de potagers ou de jardins mixes, toutes les initiatives peuvent être récompensées.  « Les dossiers sont évalués sur la mise en oeuvre d'une démarche globale de jardinage raisonné, sur l'évolution des pratiques et sur le partage des savoir-faire avec l'entourage du jardinier » continue le communiqué. Ensuite, « les dossiers sont étudiés par un jury composé de membres de la Société Nationale d'Horticulture de France et de partenaires de Jardiner Autrement. Une première sélection est basée sur les informations fournies dans les dossiers écrits. Les 10 candidats présélectionnés sont prévenus par téléphone et convoqués pour un rendez-vous téléphonique. A l'issue de ces entretiens, le jury choisit 5 lauréats et 5 prix d'encouragement. » Les cinq gagnants partiront en weekend dans le sud de la France pour des weekend thématiques sur le jardinage et le respect de la nature.
 
Un concours qui vise surtout à donner plus de visibilité aux bonnes pratiques. Si l’usage domestique des pesticides est relativement faible par rapport à l’industrie, il est aussi important de faire évoluer les mentalités. Le jardinier du dimanche ou le passionné n’a de fait pas la même vision du rendement que le professionnel.
 






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