L’une des principales limites de l’étude du climat, et notamment du réchauffement climatique, repose sur le fait que les données précises sur une longue période manquent. Les records battus de températures ne représentent ainsi pas grand-chose puisque les précédentes évolutions de climat restent très mystérieuses.
C’est avant tout pour cette raison que les chercheurs spécialisés en géophysique de l’environnement s’intéressent particulièrement au passé. C’est le cas notamment d’une équipe française qui vient d’annoncer avoir mis au point une sonde qui va permettre d’en savoir plus sur le climat du passé. Appelée Subglacior, la sonde va aller chercher dans les profondeurs de l'Antarctique et du Groenland des informations très importantes. « Par un processus assez simple, les calottes polaires piègent des petites bulles d'air qui contiennent des informations précises sur les conditions climatiques passées. En Antarctique et au Groenland, les températures glaciales qui ne s'approchent jamais de 0 °C permettent à la neige de s'accumuler sans interruption » explique Le Figaro.
C’est avant tout pour cette raison que les chercheurs spécialisés en géophysique de l’environnement s’intéressent particulièrement au passé. C’est le cas notamment d’une équipe française qui vient d’annoncer avoir mis au point une sonde qui va permettre d’en savoir plus sur le climat du passé. Appelée Subglacior, la sonde va aller chercher dans les profondeurs de l'Antarctique et du Groenland des informations très importantes. « Par un processus assez simple, les calottes polaires piègent des petites bulles d'air qui contiennent des informations précises sur les conditions climatiques passées. En Antarctique et au Groenland, les températures glaciales qui ne s'approchent jamais de 0 °C permettent à la neige de s'accumuler sans interruption » explique Le Figaro.
Remonter à un million d’années
« À ce jour, la plus longue archive climatique a été réalisée grâce à un forage record à 3.270 mètres de profondeur au Dôme C en Antarctique, site de la base franco-italienne Concordia, qui permet de remonter jusqu'à 800.000 ans dans le passé » continue le quotidien français.
L’équipe française, dirigée par le chercheur Jérôme Chappellaz, veut aller plus loin pour atteindre le seuil symbolique d’un million d’années, date supposée d’une précédente transition climatique. « Cet important changement de régime climatique pourrait nous apporter des informations importantes sur un paramètre qui est crucial pour l'évolution actuelle du climat, la sensibilité climatique (…) Cette donnée détermine la vitesse à laquelle la température de l'atmosphère terrestre augmente quand la teneur en CO2 s'accroît » explique le scientifique cité par Le Figaro.
L’équipe française, dirigée par le chercheur Jérôme Chappellaz, veut aller plus loin pour atteindre le seuil symbolique d’un million d’années, date supposée d’une précédente transition climatique. « Cet important changement de régime climatique pourrait nous apporter des informations importantes sur un paramètre qui est crucial pour l'évolution actuelle du climat, la sensibilité climatique (…) Cette donnée détermine la vitesse à laquelle la température de l'atmosphère terrestre augmente quand la teneur en CO2 s'accroît » explique le scientifique cité par Le Figaro.