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L’affaire n’est pas jouée et tout se décider en Assemblée générale dans trois mois. Des actionnaires de HSBC se sont alliés, sous l’égide de ShareAction, pour faire passer une résolution en faveur de l’engagement climatique de la banque. « Les 15 investisseurs institutionnels, qui gèrent au total 2.400 milliards d'actifs et auxquels se sont associés 117 actionnaires individuels, espèrent que le conseil d'administration de la banque soutiendra leur résolution lors de l'assemblée générale en avril prochain. La résolution exige d'HSBC qu'elle publie une stratégie et des objectifs afin de réduire son financement des énergies fossiles, à commencer par le charbon, en suivant un calendrier cohérent avec les accords de Paris sur le climat » explique Le Figaro .
Le fonds français Amundi, le britannique Man Group font partie des investisseurs institutionnels qui ont rejoint l’initiative. Une démarche particulièrement bien accueillie par les associations puisque HSBC est la deuxième banque, derrière Barclays, qui finance le plus d’énergies fossiles. « En octobre 2020, HSBC s'est engagée à atteindre d'ici 2050 la neutralité carbone pour son portefeuille de financement, et dit vouloir s'aligner sur les objectifs de l'accord de Paris. Mais elle n'a pas donné d'objectif précis sur le financement des énergies les plus polluantes. ShareAction a observé qu'au cours des quatre mois qui ont précédé cette annonce d'HSBC, la banque a accordé des financements supplémentaires de 1,8 milliard de dollars au secteur des énergies fossiles, notamment dans des infrastructures pour le charbon et le sable bitumineux » appuie le quotidien français. Raison pour laquelle la demande d’objectifs chiffrés est portée par les actionnaires.
Le conseil d’administration est au pied du mur et va devoir trancher dans un sens ou dans l’autre. Car pour qu’une résolution d’actionnaires soit validée il faut qu’elle recueille 75% des votes. La direction sera donc obligée de se positionner officiellement.
Le fonds français Amundi, le britannique Man Group font partie des investisseurs institutionnels qui ont rejoint l’initiative. Une démarche particulièrement bien accueillie par les associations puisque HSBC est la deuxième banque, derrière Barclays, qui finance le plus d’énergies fossiles. « En octobre 2020, HSBC s'est engagée à atteindre d'ici 2050 la neutralité carbone pour son portefeuille de financement, et dit vouloir s'aligner sur les objectifs de l'accord de Paris. Mais elle n'a pas donné d'objectif précis sur le financement des énergies les plus polluantes. ShareAction a observé qu'au cours des quatre mois qui ont précédé cette annonce d'HSBC, la banque a accordé des financements supplémentaires de 1,8 milliard de dollars au secteur des énergies fossiles, notamment dans des infrastructures pour le charbon et le sable bitumineux » appuie le quotidien français. Raison pour laquelle la demande d’objectifs chiffrés est portée par les actionnaires.
Le conseil d’administration est au pied du mur et va devoir trancher dans un sens ou dans l’autre. Car pour qu’une résolution d’actionnaires soit validée il faut qu’elle recueille 75% des votes. La direction sera donc obligée de se positionner officiellement.
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