On se demande bien comment un pictogramme pourrait changer quelque chose. Quand la ministre de la Santé Agnès Buzyn affirme qu’elle veut agrandir ceux qui préviennent des risques sur les femmes enceintes sur les bouteilles d’alcool, c’est la première des réactions. Elle appuie son projet sur les résultats d’une enquête de l’agence Santé publique France qui montre qu’entre 2006 et 2013, un enfant est né chaque jour avec des conséquences liées à la consommation d’alcool par la maman pendant la grossesse.
Des chiffres alarmants, d’autant qu’aujourd’hui les professionnels de santé sont très clairs et impliqués sur ce sujet. On imagine mal ainsi que ces chiffres soient dus à un déficit d’information alors que des affiches à ce sujet sont visibles dans toutes les salles d’attente de médecin, gynécologue ou maternité. Mais après tout, on peut légitimement douter de l’efficacité de la mesure mais si des pictogrammes plus grands peuvent faire changer d’avis à une femme sur un million, la mesure est neutre pourrait on se dire.
Un avis que les producteurs de vin ne partagent vraiment pas. Mi-juillet, une soixantaine des plus prestigieux producteurs ont publié une tribune dans Le Figaro : « Ne transformons pas le vin en produit délictueux ! ». Le texte, un brin excessif alors qu’il ne s’agit pas d’une mesure équivalente à celle qui concerne les paquets de cigarettes, ils affirment qu’il leur est « impossible d'accepter d'apposer sur nos vins des mentions qui nient la culture et l'histoire dont ils sont issus et qui nous associent à des substances interdites. » Le texte explique qu’il faut former plutôt qu’alerter avant de s’interroger sur un éventuel bu inavoué : « À moins que le but que vise à terme le gouvernement soit d'obtenir la suppression de toute consommation d'alcool en France. »
Des chiffres alarmants, d’autant qu’aujourd’hui les professionnels de santé sont très clairs et impliqués sur ce sujet. On imagine mal ainsi que ces chiffres soient dus à un déficit d’information alors que des affiches à ce sujet sont visibles dans toutes les salles d’attente de médecin, gynécologue ou maternité. Mais après tout, on peut légitimement douter de l’efficacité de la mesure mais si des pictogrammes plus grands peuvent faire changer d’avis à une femme sur un million, la mesure est neutre pourrait on se dire.
Un avis que les producteurs de vin ne partagent vraiment pas. Mi-juillet, une soixantaine des plus prestigieux producteurs ont publié une tribune dans Le Figaro : « Ne transformons pas le vin en produit délictueux ! ». Le texte, un brin excessif alors qu’il ne s’agit pas d’une mesure équivalente à celle qui concerne les paquets de cigarettes, ils affirment qu’il leur est « impossible d'accepter d'apposer sur nos vins des mentions qui nient la culture et l'histoire dont ils sont issus et qui nous associent à des substances interdites. » Le texte explique qu’il faut former plutôt qu’alerter avant de s’interroger sur un éventuel bu inavoué : « À moins que le but que vise à terme le gouvernement soit d'obtenir la suppression de toute consommation d'alcool en France. »