DR GreenFlex
La Conférence sur le climat de Paris approche, les média n’ont jamais autant parlé de climat, de pollution et d’environnement et pourtant le sujet n’intéresse toujours pas. C’est du moins ce qu’affirme une étude réalisée par la société spécialisée dans le développement durable GreenFlex en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
« 23,7% des Français se disent désengagés des problématiques écologiques, alors qu'ils n'étaient que 15% l'année précédente. Il s'agit majoritairement des hommes (64%), des chômeurs et des personnes de populations modestes. Dans le même temps, ils ne sont que 19,6% à se sentir "très soucieux des problèmes liés à l'environnement" » rapporte la dépêche de l’Agence France presse.
« 23,7% des Français se disent désengagés des problématiques écologiques, alors qu'ils n'étaient que 15% l'année précédente. Il s'agit majoritairement des hommes (64%), des chômeurs et des personnes de populations modestes. Dans le même temps, ils ne sont que 19,6% à se sentir "très soucieux des problèmes liés à l'environnement" » rapporte la dépêche de l’Agence France presse.
A quoi bon s’engager
D’après l’étude qui a interrogé 3 500 personnes entre octobre et décembre 2014, 19,3% des sondés estiment qu’ «agir pour l’environnement n’en vaut la peine que si cela leur fait gagner de l’argent ». L’an dernier seulement 14,4% des personnes interrogées s’étaient reconnues dans cette affirmation.
L’étude de Greenflex ne fait pourtant pas l’unanimité. « Cette enquête a l'air sérieuse et les méthodes sont rôdées. Mais le problème est l'utilisation de chiffres. Il faut être prudent: quand les réponses sont analysées, sont-elles additionnées, hiérarchisées? Les commentateurs de l'enquête peuvent faire dire ce qu'ils ont envie aux chiffres surtout quand ils ne connaissent pas les questions exactes qui ont été posées. De plus, nous n'avons aucun contrôle sur Internet. Nous ne savons pas qui se précipite pour répondre aux questions. Ce peut être ceux qui sont allergiques à l'environnement. Les premiers arrivés sont les premiers servis » commente au journal Le Figaro la spécialiste de l’environnement Michelle Dobré.
D’après cette professeur en sociologie à l’Université de Caen « les problématiques liées à l'environnement ont toujours été sensibles à la conjoncture économique, ce qui ne veut pas dire que la sensibilité à l'environnement ne progresse pas. Mais elle progresse plus lentement que ne progresse le changement climatique… »
L’étude de Greenflex ne fait pourtant pas l’unanimité. « Cette enquête a l'air sérieuse et les méthodes sont rôdées. Mais le problème est l'utilisation de chiffres. Il faut être prudent: quand les réponses sont analysées, sont-elles additionnées, hiérarchisées? Les commentateurs de l'enquête peuvent faire dire ce qu'ils ont envie aux chiffres surtout quand ils ne connaissent pas les questions exactes qui ont été posées. De plus, nous n'avons aucun contrôle sur Internet. Nous ne savons pas qui se précipite pour répondre aux questions. Ce peut être ceux qui sont allergiques à l'environnement. Les premiers arrivés sont les premiers servis » commente au journal Le Figaro la spécialiste de l’environnement Michelle Dobré.
D’après cette professeur en sociologie à l’Université de Caen « les problématiques liées à l'environnement ont toujours été sensibles à la conjoncture économique, ce qui ne veut pas dire que la sensibilité à l'environnement ne progresse pas. Mais elle progresse plus lentement que ne progresse le changement climatique… »