Si ça fonctionne, prouvez-le. C’est en substance ce qu’a déclaré le président du Sénat, Gérard Larcher. Prenant ainsi une position consensuelle dans le débat qui opposé le Premier ministre Edouard Philippe aux associations d’automobilistes sur la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les départementales.
D’un côté, le chef du gouvernement prend des airs de Robert Badinter en laissant entendre qu’il sacrifie sa popularité sur l’autel du bien commun « Si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j'accepte de l'être » a-t-il déclaré. De l’autre, les associations de défense des automobilistes sont catégoriques, sans chiffres à l’appui. 40 millions d’automobiliste affirme ainsi que « le principal argument avancé par la Sécurité routière et le Gouvernement pour soutenir la mise en œuvre d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire est une formule mathématique héritée de la Suède des années 1970, qui prétend qu’une baisse d’ 1% de la vitesse moyenne permettrait une réduction de 4% de la mortalité routière. » Ajoutant ensuite que « cette formule est totalement dépassée ! Elle est basée sur des réalités routières d’il y a près de 50 ans, sans commune mesure avec ce que l’on voit aujourd’hui : les infrastructures routières, de même que les performances des véhicules en termes de sécurité active et passive ont infiniment progressé, et cela n’a pas été pris en compte. Il est impossible donc, dans ces circonstances, d’évaluer le réel impact d’une telle mesure sur la sécurité routière aujourd’hui. »
Sur son site l’association dénonce des « conclusions occultes » de l’expérimentation effectuée par le gouvernement. Après avoir en vain tenté de consulter la méthode et les conclusions de cette expérimentation, l’association compte désormais sur le soutien du président du Sénat et d’une cinquantaine d’élus de cette assemblée pour en savoir plus. « Je le demande solennellement ce matin (dimanche), c'est d'ici mardi comme président du Sénat, d'avoir accès à un dossier qui n'est pas un secret d'Etat. Car, si réellement, ça doit sauver des vies, alors il faut y aller » a déclaré l’élu sur le plateau du Grand Jury RTL-Figaro-LCI.
D’un côté, le chef du gouvernement prend des airs de Robert Badinter en laissant entendre qu’il sacrifie sa popularité sur l’autel du bien commun « Si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j'accepte de l'être » a-t-il déclaré. De l’autre, les associations de défense des automobilistes sont catégoriques, sans chiffres à l’appui. 40 millions d’automobiliste affirme ainsi que « le principal argument avancé par la Sécurité routière et le Gouvernement pour soutenir la mise en œuvre d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire est une formule mathématique héritée de la Suède des années 1970, qui prétend qu’une baisse d’ 1% de la vitesse moyenne permettrait une réduction de 4% de la mortalité routière. » Ajoutant ensuite que « cette formule est totalement dépassée ! Elle est basée sur des réalités routières d’il y a près de 50 ans, sans commune mesure avec ce que l’on voit aujourd’hui : les infrastructures routières, de même que les performances des véhicules en termes de sécurité active et passive ont infiniment progressé, et cela n’a pas été pris en compte. Il est impossible donc, dans ces circonstances, d’évaluer le réel impact d’une telle mesure sur la sécurité routière aujourd’hui. »
Sur son site l’association dénonce des « conclusions occultes » de l’expérimentation effectuée par le gouvernement. Après avoir en vain tenté de consulter la méthode et les conclusions de cette expérimentation, l’association compte désormais sur le soutien du président du Sénat et d’une cinquantaine d’élus de cette assemblée pour en savoir plus. « Je le demande solennellement ce matin (dimanche), c'est d'ici mardi comme président du Sénat, d'avoir accès à un dossier qui n'est pas un secret d'Etat. Car, si réellement, ça doit sauver des vies, alors il faut y aller » a déclaré l’élu sur le plateau du Grand Jury RTL-Figaro-LCI.