Les réactions ont été immédiates et drastiques. A chaque détection de tuberculose bovine, les troupeaux ont été abattus. En Normandie, depuis le début de l’année 2018 cinq cas ont été détectés. Suffisamment pour qu’une campagne de prophylaxie soit lancée. « Près de 600 animaux ont été abattus exclusivement dans le Calvados et l'Orne. C'est dans le Calvados, en 2013 que le premier bovin a été touché par la maladie. Aujourd'hui, la Suisse Normande est particulièrement touchée par ce retour en force d'une souche "normande" que l'on croyait éradiquée depuis 25 ans » explique France 3 Régions.
La principale difficulté de cette maladie est qu’elle n’est pas facilement visible sur les animaux vivants et qu’elle nécessite d’abattre l’ensemble du troupeau par précaution. Le responsable du groupement de défense sanitaire du Calvados, Etienne Gavart, cité par France 3,ne cache pas la surprise de son service : « Nous pensions qu'elle était éradiquée depuis 25 ans, on est devant le constat que [la maladie] est encore un peu présente sur le territoire. Il faut trouver comment et où elle s'est cachée pendant 25 ans et finir le travail d'erradication. »
D’où la vaste campagne de tests lancée dans l’Orne et le Calvados et qui doit se poursuivre jusqu’au printemps. S’il est infime, le risque pour l’homme est suffisamment important pour justifier cette démarche particulièrement contraignante. « 50 000 vaches laitières et allaitantes vont donc être soumises à des tests comparatifs entre tuberculose aviaire et bovine en Normandie. Il faut savoir qu'elle est transmissible à l'homme mais dans des cas très rare (à peine de 2% des causes de tuberculose). L'enjeu c'est l'exportation : conserver l'image d'une viande saine. En France en ce moment l'épizootie se développe particulièrement en Nouvelle Aquitaine » précise France 3 Normandie. Plus vite l’ampleur du phénomène sera connue, plus il sera facile de s’assurer qu’il a été circonscrit.
La principale difficulté de cette maladie est qu’elle n’est pas facilement visible sur les animaux vivants et qu’elle nécessite d’abattre l’ensemble du troupeau par précaution. Le responsable du groupement de défense sanitaire du Calvados, Etienne Gavart, cité par France 3,ne cache pas la surprise de son service : « Nous pensions qu'elle était éradiquée depuis 25 ans, on est devant le constat que [la maladie] est encore un peu présente sur le territoire. Il faut trouver comment et où elle s'est cachée pendant 25 ans et finir le travail d'erradication. »
D’où la vaste campagne de tests lancée dans l’Orne et le Calvados et qui doit se poursuivre jusqu’au printemps. S’il est infime, le risque pour l’homme est suffisamment important pour justifier cette démarche particulièrement contraignante. « 50 000 vaches laitières et allaitantes vont donc être soumises à des tests comparatifs entre tuberculose aviaire et bovine en Normandie. Il faut savoir qu'elle est transmissible à l'homme mais dans des cas très rare (à peine de 2% des causes de tuberculose). L'enjeu c'est l'exportation : conserver l'image d'une viande saine. En France en ce moment l'épizootie se développe particulièrement en Nouvelle Aquitaine » précise France 3 Normandie. Plus vite l’ampleur du phénomène sera connue, plus il sera facile de s’assurer qu’il a été circonscrit.