Pour l'économiste Alexandre Delaigue, il ne serait pas efficace de mettre en place un indice de réparabilité. Dans une interview donné au Figaro il explique que le marché a le pouvoir de s'autoréguler pour satisfaire les attentes des consommateurs.
Une analyse que modère l'association Les Amis de la Terre, "Si nous partageons son opinion quant à l'incapacité de cette mesure de changer, à elle seule, les modes de consommation, Alexandre Delaigue omet plusieurs dimensions et décrit un comportement du marché très éloigné de ce que nous avons pu observer dans les faits ces dernières années."
Pour Alexandre Delaigue le prix des produits serait en lui-même un indice de réparabilité efficace. Les consommateurs qui payent une machine à laver à 1000 euros alors que des concurrents proposent des produits à partir de 300 euros font le choix d'un produit robuste et réparable. Ceux qui font le choix d'une entrée de gamme au contraire seront plus enclins à jeter la machine au premier problème technique.
L'association s'oppose à l'idée de l'économiste selon laquelle le marche peut devenir vertueux par lui-même. Alexandre Delaigue prend ainsi l'exemple d'Apple qui a ouvert a possibilité de faire changer les batteries pour un moindre coût. "Il semble oublier la dimension clé de cette affaire : Apple n’a pas prévenu les consommateurs que la nouvelle mise à jour ralentirait les anciens iPhones, ceci au moment même où l’iPhone 8 sortait. La multinationale a attendu qu’un scandale mondial éclate et que des plaintes soient déposées dans plusieurs pays pour offrir le changement de la batterie. Surtout, le Battery Gate n’a pas empêché Apple de mettre sur le marché des iPhone X dont la réparation coûte 600 euros, ou des nouveaux Macbook dont le disque dur, la carte mère et la RAM sont soudés" ajoute l'association.
Pour les Amis de la Terre, la conclusions est claire : "non les utilisateurs et les constructeurs ne « s'ajustent pas » entre eux et lorsque ça arrive, ce n'est en tous les cas certainement pas en faveur de l'environnement."
Une analyse que modère l'association Les Amis de la Terre, "Si nous partageons son opinion quant à l'incapacité de cette mesure de changer, à elle seule, les modes de consommation, Alexandre Delaigue omet plusieurs dimensions et décrit un comportement du marché très éloigné de ce que nous avons pu observer dans les faits ces dernières années."
Pour Alexandre Delaigue le prix des produits serait en lui-même un indice de réparabilité efficace. Les consommateurs qui payent une machine à laver à 1000 euros alors que des concurrents proposent des produits à partir de 300 euros font le choix d'un produit robuste et réparable. Ceux qui font le choix d'une entrée de gamme au contraire seront plus enclins à jeter la machine au premier problème technique.
L'association s'oppose à l'idée de l'économiste selon laquelle le marche peut devenir vertueux par lui-même. Alexandre Delaigue prend ainsi l'exemple d'Apple qui a ouvert a possibilité de faire changer les batteries pour un moindre coût. "Il semble oublier la dimension clé de cette affaire : Apple n’a pas prévenu les consommateurs que la nouvelle mise à jour ralentirait les anciens iPhones, ceci au moment même où l’iPhone 8 sortait. La multinationale a attendu qu’un scandale mondial éclate et que des plaintes soient déposées dans plusieurs pays pour offrir le changement de la batterie. Surtout, le Battery Gate n’a pas empêché Apple de mettre sur le marché des iPhone X dont la réparation coûte 600 euros, ou des nouveaux Macbook dont le disque dur, la carte mère et la RAM sont soudés" ajoute l'association.
Pour les Amis de la Terre, la conclusions est claire : "non les utilisateurs et les constructeurs ne « s'ajustent pas » entre eux et lorsque ça arrive, ce n'est en tous les cas certainement pas en faveur de l'environnement."