Le rapport au patrimoine culturel est paradoxal en France. Car si les pouvoirs publics s’engagent plus que dans la plupart des pays du monde, les moyens manquent et l’engagement de l’État n’a pas favorisé une culture du mécénat. Contrairement aux pays anglo-saxons où les fondations privées et dons titanesques de fortunes sont monnaies courantes pour soutenir des politiques culturelles de grandes ampleurs. A ce titre, l’élan de générosité qui a suivi l’incendie de Notre Dame de Paris est comme un contre-exemple comme le montre la réaction à celui de Nantes.
La Fondation du patrimoine vient en effet de lancer un appel grand public aux dons : « Cette collecte nationale se fait en partenariat avec le ministère de la Culture. Les dons des particuliers issus de la souscription publique seront intégralement reversés aux travaux. La Fondation du patrimoine ne prélèvera aucun frais de gestion (hors conventions de mécénat). Tous les dons sont défiscalisables et se font à cette adresse : www.fondation-patrimoine.org/67426. »
Aucune grande annonce d’entreprises mondiales, d’acteurs clés de l’économie n’a fait de grandes annonces pour soutenir la cathédrale de Nantes. L’épisode Notre Dame de Paris était une parenthèse enchantée dans le domaine sclérosé du mécénat français. On apprend ainsi, que la fondation a plus de 3 000 opérations de collecte de dons ouverts et toujours plus besoin de fonds privés attirés notamment par les avantages fiscaux.
Difficile en quelques mots de faire le tour d’un problème aussi complexe. La France est un des rares pays au monde qui mène une politique publique de préservation du patrimoine qui comprend des dizaines de milliers de lieux classés. Mais cet engagement public ne doit pas faire oublier aux entreprises la dimensions d’engagement sociale que peut contenir des actions de mécénat.
La Fondation du patrimoine vient en effet de lancer un appel grand public aux dons : « Cette collecte nationale se fait en partenariat avec le ministère de la Culture. Les dons des particuliers issus de la souscription publique seront intégralement reversés aux travaux. La Fondation du patrimoine ne prélèvera aucun frais de gestion (hors conventions de mécénat). Tous les dons sont défiscalisables et se font à cette adresse : www.fondation-patrimoine.org/67426. »
Aucune grande annonce d’entreprises mondiales, d’acteurs clés de l’économie n’a fait de grandes annonces pour soutenir la cathédrale de Nantes. L’épisode Notre Dame de Paris était une parenthèse enchantée dans le domaine sclérosé du mécénat français. On apprend ainsi, que la fondation a plus de 3 000 opérations de collecte de dons ouverts et toujours plus besoin de fonds privés attirés notamment par les avantages fiscaux.
Difficile en quelques mots de faire le tour d’un problème aussi complexe. La France est un des rares pays au monde qui mène une politique publique de préservation du patrimoine qui comprend des dizaines de milliers de lieux classés. Mais cet engagement public ne doit pas faire oublier aux entreprises la dimensions d’engagement sociale que peut contenir des actions de mécénat.