Depuis le 1Er janvier dernier il y a eu plus de suicides que les deux dernières années cumulées. Avec onze cas en huit mois, la prison de Fleury-Merogis enregistre un triste record. Le dernier en date s’est pendu avec ses draps au début du mois d’août et avait 48 ans. « Une situation inédite qui préoccupe l’administration pénitentiaire comme le parquet d’Evry, mais à laquelle ils affirment aujourd’hui ne pas trouver d’explication. Pour l'Observatoire Internationale des Prisons (OIP), en revanche, c'est avant tout un problème d'effectifs » rapporte Le Figaro .
Il y aurait ainsi un surveillant pour quatre-vingts détenus, un ratio bien insuffisant pour permettre au personnel d’être vigilant sur l’état psychologique et les souffrances des prisonniers. Le tout dans ce plus grand centre pénitentiaire d’Europe au taux d’occupation qui frise les 150%.
« Beaucoup des décès constatés cette année à Fleury-Mérogis posent question. Sur les conditions dans lesquelles le détenu a été placé sous surveillance ou pas, sur la rapidité avec laquelle sa situation a été prise en compte, sur les enseignements qui ne sont pas toujours tirés. Et pourtant, à chaque suicide, ce sont deux enquêtes, judiciaire et sanitaire, qui sont déclenchées » poursuit le quotidien français.
Si malheureusement les suicides sont un aspect incontournable de la vie pénitentiaire, l’’explosion du nombre de cas cette année doit interroger sur les conditions de vie des personnes incarcérées à Fleury-Mérogis. D’autant que sur les onze personnes qui se sont suicidées cette année, sept avaient moins de 23 ans.
Un constat qui interroge sur les violences quotidiennes et la protection des plus faibles au sein du centre de détention. Des questions qui restent sans réponse mais qui rappellent une fois de plus la détresse du système pénitentiaire français. Une situation bien connue de tous et en particularité des autorités depuis des décennies mais dont l’agonie se poursuit inexorablement.
Il y aurait ainsi un surveillant pour quatre-vingts détenus, un ratio bien insuffisant pour permettre au personnel d’être vigilant sur l’état psychologique et les souffrances des prisonniers. Le tout dans ce plus grand centre pénitentiaire d’Europe au taux d’occupation qui frise les 150%.
« Beaucoup des décès constatés cette année à Fleury-Mérogis posent question. Sur les conditions dans lesquelles le détenu a été placé sous surveillance ou pas, sur la rapidité avec laquelle sa situation a été prise en compte, sur les enseignements qui ne sont pas toujours tirés. Et pourtant, à chaque suicide, ce sont deux enquêtes, judiciaire et sanitaire, qui sont déclenchées » poursuit le quotidien français.
Si malheureusement les suicides sont un aspect incontournable de la vie pénitentiaire, l’’explosion du nombre de cas cette année doit interroger sur les conditions de vie des personnes incarcérées à Fleury-Mérogis. D’autant que sur les onze personnes qui se sont suicidées cette année, sept avaient moins de 23 ans.
Un constat qui interroge sur les violences quotidiennes et la protection des plus faibles au sein du centre de détention. Des questions qui restent sans réponse mais qui rappellent une fois de plus la détresse du système pénitentiaire français. Une situation bien connue de tous et en particularité des autorités depuis des décennies mais dont l’agonie se poursuit inexorablement.