La situation n’était vraiment pas tenable. Après une semaine de secousses et un départ précipité en arrêt maladie, le Secrétaire général de Force ouvrière (FO) a finalement annoncé sa démission. Entré en poste il y a à peine six mois, Pascal Pavageau n’a pas survécu au scandale du fichage révélé par Le Canard Enchainé. L’hebdomadaire satirique a révélé dans son édition du 10 octobre qu’un fichier avait été réalisé qui qualifiait les cadres du syndicat dans des termes parfois limites : « franc-maçon », « trotskiste », « homo », « ordure ».
Dans un mail interne au ton combattif, le patron du syndicat a annoncé qu’il renonçait à sa fonction en dénonçant un acte de déstabilisation. « Visiblement, la cabale ne s’arrêtera pas là. Je savais qu’en acceptant le mandat de secrétaire général, tous mes actes seraient passés au crible, mais jamais à ce point » commence Pascal Pavageau dans le mail à ses anciennes troupes, cité par Le Monde . « Le désormais simple« militant » présente « sincèrement [ses] excuses » pour le « tableau relatif aux cadres de l’organisation », des documents, « certes stupides et déplacés, mais confidentiels ». Le fichier listait les préférences politiques ou la vie privée de cent vingt-sept responsables de fédérations et d’unions départementales, assorties de qualificatifs injurieux. M. Pavageau précise que la confédération a déposé plainte « suite au vol effectué dans le bureau de la responsable du personnel le 1er octobre ». « Plusieurs fichiers sensibles et confidentiels concernant les salariés et les secrétaires confédéraux du siège devraient être diffusés », prévient-il » continue le quotidien.
Se focalisant sur les raisons qui ont amené à la fuite du document, Pascal Pavageau tente de minimiser la portée du document sans remettre en question son existence. Une position difficile à tenir tant on imagine l’indignation – légitime – des représentants syndicaux si un patron fichait ses salariés.
Dans un mail interne au ton combattif, le patron du syndicat a annoncé qu’il renonçait à sa fonction en dénonçant un acte de déstabilisation. « Visiblement, la cabale ne s’arrêtera pas là. Je savais qu’en acceptant le mandat de secrétaire général, tous mes actes seraient passés au crible, mais jamais à ce point » commence Pascal Pavageau dans le mail à ses anciennes troupes, cité par Le Monde . « Le désormais simple« militant » présente « sincèrement [ses] excuses » pour le « tableau relatif aux cadres de l’organisation », des documents, « certes stupides et déplacés, mais confidentiels ». Le fichier listait les préférences politiques ou la vie privée de cent vingt-sept responsables de fédérations et d’unions départementales, assorties de qualificatifs injurieux. M. Pavageau précise que la confédération a déposé plainte « suite au vol effectué dans le bureau de la responsable du personnel le 1er octobre ». « Plusieurs fichiers sensibles et confidentiels concernant les salariés et les secrétaires confédéraux du siège devraient être diffusés », prévient-il » continue le quotidien.
Se focalisant sur les raisons qui ont amené à la fuite du document, Pascal Pavageau tente de minimiser la portée du document sans remettre en question son existence. Une position difficile à tenir tant on imagine l’indignation – légitime – des représentants syndicaux si un patron fichait ses salariés.