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A quelques mois des Européennes, les partis pro Bruxelles remportent les législatives polonaises

16/10/2023



Malgré un bon score du parti au pouvoir, les partis d’opposition en Pologne pro européens totalisent 248 sièges sur les 460 de l’assemblée du pays.



Creative Commons - Pexels
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Ce n’est pas une déroute du PiS, le parti au pouvoir, mais le résultat est le même avec la perte de la majorité à l’Assemblée. Lors des élections législatives qui ont eu lieu dimanche 15 octobre en Pologne, le PiS a obtenu 200 sièges, contre 248 pour les partis d’opposition pro européens. « Dès dimanche soir, le leader de cette "plate-forme civique", l'ancien président du Conseil européen Donald Tusk, ne cachait pas sa joie : "Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie.. C'est la fin de cette mauvaise période, c'est la fin du règne du PiS. La Pologne a gagné, la démocratie a gagné". C'était son pari : après son passage à Bruxelles, Donald Tusk avait replongé dans la politique polonaise pour défaire les nationalistes. Pour les Polonais, cela va a priori changer beaucoup de choses. Donald Tusk a promis de protéger les droits des LGBT, de libéraliser le droit à l'avortement qui est l'un des plus restrictifs au monde. Sur le plan économique, il s'est engagé à freiner l'inflation, 11% attendus cette année », rapporte France info .
 
Si l’équilibre politique du pays est chamboulé, les promesses de l’opposition vont être difficiles à tenir puisque cette dernière ne dispose pas des trois cinquièmes nécessaires pour contourner d’éventuels veto présidentiels. « Par ailleurs en vertu de la Constitution, c’est le président de la République qui désignera dans un premier temps le parti chargé de fonder une équipe gouvernementale. Le chef d’État devrait sauf surprise confier la tâche à son propre parti, sauf que cette mission est vouée à l'échec », analyse la chaine française d’infos.
 
En revanche, à l’approche des élections européennes au printemps prochain, ce changement de majorité est accueilli avec intérêt à Bruxelles. « Varsovie est engagée dans un bras de fer avec Bruxelles en raison de ses réformes judiciaires accusées de saper l'indépendance des juges, de ses multiples lois qui remettent en cause de l'État de droit. Les 35 milliards d'euros du plan de relance européen sont gelés. Le changement de gouvernement devrait permettre à la Pologne de retrouver son argent, ses valeurs européennes et sa pleine place au sein des 27 », conclue France Info.






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